« De la République des Lettres aux logiciels libres » : différence entre les versions

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Conclusion
(Conclusion)
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Je vais ensuite décrire quelques unes des principales caractéristiques du logiciel libre comme ressource partagée ainsi que le fonctionnement de quelques unes des communautés de logiciel libre.
Je vais ensuite décrire quelques unes des principales caractéristiques du logiciel libre comme ressource partagée ainsi que le fonctionnement de quelques unes des communautés de logiciel libre.


Finalement je vais partager une courte réflexion de mon cru sur les bénéfices, les défis et les pièges de la «gratuité» du numérique.
Finalement, en conclusion, je vais partager une courte réflexion de mon cru sur les bénéfices, les défis et les pièges de la «gratuité» du numérique.


== Quelques jalons d'histoire ==
== Quelques jalons d'histoire ==
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WebKit est une bibliothèque de rendu utilisé par un bon nombre de navigateur web, dont Safari de Apple, et Chrome de Google jusqu'à la version 27 parue en 2013<ref>Vincent Hermann, «[http://www.nextinpact.com/news/78804-google-quitte-webkit-et-officialise-blink-son-nouveau-moteur-rendu.htm Google quitte Webkit et officialise Blink, son nouveau moteur de rendu]», ''nextinpact.com'', 4 avril 2013.</ref>. Son histoire débute quand Apple clone KHTML, la bibliothèque de rendu utilisée par Konqueror, le navigateur web de l'environnement graphique KDE. Avec le temps beaucoup de développeurs convergent sur le développement de WebKit, si bien que pendant quelques années KDE, Apple, Nokia, BlackBerry, Samsung et Google contribuaient à un logiciel intégré à des applications parfois concurrentes comme Safari de Apple, Chrome de Google. Il ne semble y avoir jamais eu de structure formelle pour soutenir le développement de WebKit, qui appartient toujours à Apple. On a affaire ici à une mutualisation ''had hoc'' et circonstancielle, comme il arrive parfois (souvent ?) dans le milieu du logiciel libre.
WebKit est une bibliothèque de rendu utilisé par un bon nombre de navigateur web, dont Safari de Apple, et Chrome de Google jusqu'à la version 27 parue en 2013<ref>Vincent Hermann, «[http://www.nextinpact.com/news/78804-google-quitte-webkit-et-officialise-blink-son-nouveau-moteur-rendu.htm Google quitte Webkit et officialise Blink, son nouveau moteur de rendu]», ''nextinpact.com'', 4 avril 2013.</ref>. Son histoire débute quand Apple clone KHTML, la bibliothèque de rendu utilisée par Konqueror, le navigateur web de l'environnement graphique KDE. Avec le temps beaucoup de développeurs convergent sur le développement de WebKit, si bien que pendant quelques années KDE, Apple, Nokia, BlackBerry, Samsung et Google contribuaient à un logiciel intégré à des applications parfois concurrentes comme Safari de Apple, Chrome de Google. Il ne semble y avoir jamais eu de structure formelle pour soutenir le développement de WebKit, qui appartient toujours à Apple. On a affaire ici à une mutualisation ''had hoc'' et circonstancielle, comme il arrive parfois (souvent ?) dans le milieu du logiciel libre.


== Les bénéfices, les défis et les pièges de la «gratuité» du numérique ==
== Conclusion : les bénéfices, les défis et les pièges de la «gratuité» du numérique ==
Les logiciels libres ont un coût de reproduction négligeable grâce aux réseaux numériques, mais les produire, les maintenir, les améliorer, les enseigner aux utilisateurs et utilisatrices avec de la bonne documentation en français et de la formation adaptée aux besoin de chacun ne coûtent pas rien. Certains logiciels libres connaissent un grand succès et trouvent le financement nécessaire à leur développement continu, voire à leur croissance soutenue. D'autres logiciels libres, pourtant très utilisés, n'y arrivent pas. Un cas dont on a beaucoup parlé dernièrement est celui de GNU Privacy Guard, le logiciel de cryptographie probablement le plus utilisé au monde pour assurer l’authenticité et la confidentialité des échanges par courriel. Un article de la journaliste Julia Angwin paru en février 2015 dans le site ''ProPublica''<ref>Julia Angwin, «[https://www.propublica.org/article/the-worlds-email-encryption-software-relies-on-one-guy-who-is-going-broke The World’s Email Encryption Software Relies on One Guy, Who is Going Broke]», dans ''ProPublica'', 5 février 2015.</ref> nous apprenait que Werner Koch, le développeur principal de GNU Privacy Guard gagnait en moyenne 25 000 $ annuellement depuis 2001 ! Après avoir songé à tout abandonner pour un emploi régulier et payant dans l'industrie en 2013, il a lancé en 2014 une campagne de financement qui s'est avérée un échec. Heureusement, le ''buzz'' créé par la nouvelle de ''ProPublica'' a «corrigé le bogue» si l'on peut dire : Koch a atteint son objectif de financement grâce à des dons et a en plus reçu des promesses de financement récurent de la part de Facebook et Stripe.
Les logiciels libres ont un coût de reproduction négligeable grâce aux réseaux numériques, mais les produire, les maintenir, les améliorer, les enseigner aux utilisateurs et utilisatrices avec de la bonne documentation en français et de la formation adaptée aux besoin de chacun ne coûtent pas rien. Certains logiciels libres connaissent un grand succès et trouvent le financement nécessaire à leur développement continu, voire à leur croissance soutenue. D'autres logiciels libres, pourtant très utilisés, n'y arrivent pas. Un cas dont on a beaucoup parlé dernièrement est celui de GNU Privacy Guard, le logiciel de cryptographie probablement le plus utilisé au monde pour assurer l’authenticité et la confidentialité des échanges par courriel. Un article de la journaliste Julia Angwin paru en février 2015 dans le site ''ProPublica''<ref>Julia Angwin, «[https://www.propublica.org/article/the-worlds-email-encryption-software-relies-on-one-guy-who-is-going-broke The World’s Email Encryption Software Relies on One Guy, Who is Going Broke]», dans ''ProPublica'', 5 février 2015.</ref> nous apprenait que Werner Koch, le développeur principal de GNU Privacy Guard gagnait en moyenne 25 000 $ annuellement depuis 2001 ! Après avoir songé à tout abandonner pour un emploi régulier et payant dans l'industrie en 2013, il a lancé en 2014 une campagne de financement qui s'est avérée un échec. Heureusement, le ''buzz'' créé par la nouvelle de ''ProPublica'' a «corrigé le bogue» si l'on peut dire : Koch a atteint son objectif de financement grâce à des dons et a en plus reçu des promesses de financement récurent de la part de Facebook et Stripe.


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