« Utilisateur:Mathieugp/Brouillons/Commentaires sur les Orientations gouvernementales pour un gouvernement plus transparent, dans le respect du droit à la vie privée et la protection des renseignements personnels » : différence entre les versions

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Un point très positif : le gouvernement annonce que les orientations gouvernementales serviront de base à une consultation publique «qui permettra au gouvernement de cheminer avec la population dans la recherche d’avenues visant l'amélioration de la transparence gouvernementale, dans le respect des droits des citoyens et citoyennes.»
Un point très positif : le gouvernement annonce que les orientations gouvernementales serviront de base à une consultation publique «qui permettra au gouvernement de cheminer avec la population dans la recherche d’avenues visant l'amélioration de la transparence gouvernementale, dans le respect des droits des citoyens et citoyennes.»


Je note cependant des faiblesses/lacunes qui sont excusables car à mon avis elles sont dues aux contraintes de l'objectif visé : réformer l'accès à l'information et rien de plus. Ainsi, et c'est sans doute parfaitement normal, le document se borne aux questions d'accès aux documents et aux données, de diffusion, de gouvernance, de vie privée, de renseignements personnels, de transparence, etc. En conséquence, il ne traite pas du tout ou pas assez de questions connexes (que je juge critiques) comme : la conservation de l'information (archivage, pérennité des adresses, etc.), les licences et les formats des documents (pas juste des données), la protection de la vie privée et la sécurité par l'audit du code source des logiciels de l'État (pour déceler les erreurs comme les fonctionnalités malveillantes) et la souveraineté numérique (au minimum par la propriété/le contrôle des serveurs qui opèrent le traitement de l'information des systèmes de l'État).
Je note cependant des faiblesses/lacunes qui sont excusables car à mon avis elles sont dues aux contraintes de l'objectif visé : réformer l'accès à l'information et rien de plus. Ainsi, et c'est sans doute parfaitement normal, le document se borne aux questions d'accès aux documents et aux données, de diffusion, de gouvernance, de vie privée, de renseignements personnels, de transparence, etc. En conséquence, il ne traite pas du tout ou pas assez de questions connexes (que je juge critiques) comme : la conservation de l'information (archivage, pérennité des adresses, etc.), les licences et les formats des documents (pas juste des données), la protection de la vie privée et la sécurité par l'audit du code source des logiciels de l'État (pour déceler les erreurs comme les fonctionnalités malveillantes) et la souveraineté numérique (au minimum par la propriété/le contrôle des appareils qui opèrent le traitement de l'information des systèmes de l'État).


Mes commentaires porteront donc sur ces points qui ne sont pas vraiment dans le document, mais doivent néanmoins être traités si le gouvernement du Québec désire véritablement mettre en place les bases d'une nouvelle «transparence pour une meilleure gouvernance» comme il l'affirme.
Mes commentaires porteront donc sur ces points qui ne sont pas vraiment dans le document, mais doivent néanmoins être traités si le gouvernement du Québec désire véritablement mettre en place les bases d'une nouvelle «transparence pour une meilleure gouvernance» comme il l'affirme.
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== La souveraineté numérique du Québec ==
== La souveraineté numérique du Québec ==


En plus d'éviter de dépendre de logiciels qu'il n'est pas possible d'auditer librement, l'État devrait favoriser la souveraineté numérique des Québécois (et en général l'autonomie technologique des individus et des groupes), au minimum 1) en s'assurant de détenir la propriété des serveurs qu'il utilise, 2) en développant à l'interne l'expertise de la gestion, de la programmation, de l'administration et de l'opération de ses serveurs et 3) en exigeant que ses serveurs soient majoritairement situés en sol québécois.
En plus d'éviter de dépendre de logiciels qu'il n'est pas possible d'auditer librement, l'État devrait favoriser la souveraineté numérique des Québécois et en général l'autonomie technologique des individus et des groupes de la société.  


(À DÉVELOPPER UN PEU PLUS)
Au minimum, si l'on pense principalement à la protection des renseignements personnels des citoyens et citoyennes, l'État devrait :
 
# s'assurer de détenir la propriété des appareils qui opèrent le traitement de l'information (contrôle physique) ;
# converser à l'interne l'expertise de la gestion, de l'administration, du développement et de l'opération de tous ses systèmes (contrôle logique et administratif) ;
# exiger que ses centres de données et autres serveurs soient majoritairement situés en sol québécois ;
# collecter et conserver le moins de renseignements personnels possible ;
 
Ces mesures sont loin d'épuiser le sujet de la souveraineté numérique du Québec ou celui de la sécurité de l'information ou celui de la surveillance de masse des internautes. Je me limite à rappeler que l'enjeu de la protection de la vie privée à l'ère du numérique éminemment politique. L'intérêt des individus comme celui des groupes, y compris celui de la collectivité québécoise dans son ensemble, est de demeurer autonome face à la technologie.


== Conclusions de la méga demande d'accès à l'information de FACIL ==
== Conclusions de la méga demande d'accès à l'information de FACIL ==
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