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Mes commentaires sur la ''Politique sur l'utilisation et le développement des logiciels et du matériel libres'' ([https://github.com/VilledeMontreal/politique-libre/blob/master/Politique/PolitiqueDuLibre.md texte], [http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/PRT_VDM_FR/MEDIA/DOCUMENTS/politique_materiel_libres_fr.pdf PDF]) dévoilée par la Ville de Montréal mardi le 15 mai 2018.  
Commentaires sur la ''Politique sur l'utilisation et le développement des logiciels et du matériel libres'' ([https://github.com/VilledeMontreal/politique-libre/blob/master/Politique/PolitiqueDuLibre.md texte], [http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/PRT_VDM_FR/MEDIA/DOCUMENTS/politique_materiel_libres_fr.pdf PDF]) dévoilée par la Ville de Montréal mardi le 15 mai 2018.  


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=== Choix de GitHub.com, plateforme non libre ===
=== Choix de GitHub.com, plateforme non libre ===
Le choix de GitHub.com comme forge est contestable du fait qu'il s'agit d'une plateforme non libre dont le modèle d'affaires entraîne la perte de contrôle sur ses données et la centralisation d'Internet au même titre que toutes les autres plateformes du même type. Il est assez paradoxal dans une Politique sur l'utilisation et le développement des logiciels et du matériel libres de négliger ce fait. Nous comprenons bien sûr l'attrait de la plateforme : le grand nombre d'utilisateurs, la visibilité que l'on s'imagine qu'elle apportera aux projets qu'elle héberge, etc. La bonne nouvelle c'est que contrairement à d'autres plateformes non libres, il est relativement aisé d'en sortir du fait qu'elle repose sur git, un logiciel libre très utilisé par les développeurs du monde entier. On peut donc migrer dans et hors de github.com beaucoup plus facilement que dans et hors de Windows pour donner un exemple extrême.
Le choix de GitHub.com comme forge est contestable du fait qu'il s'agit d'une plateforme non libre dont le modèle d'affaires entraîne la perte de contrôle sur ses données et la centralisation d'Internet au même titre que toutes les autres plateformes du même type. Il est assez paradoxal dans une Politique sur l'utilisation et le développement des logiciels et du matériel libres de négliger ce fait. Nous comprenons bien sûr l'attrait de la plateforme : le grand nombre d'utilisateurs, la visibilité que l'on s'imagine qu'elle apportera aux projets qu'elle héberge, etc. La bonne nouvelle c'est que contrairement à d'autres plateformes non libres, il est relativement aisé d'en sortir du fait qu'elle repose sur git, un logiciel libre très utilisé par les développeurs du monde entier. On peut donc migrer dans et hors de GitHub.com beaucoup plus facilement que dans et hors de Windows pour donner un exemple extrême.


Ce qu'il est possible et recommandé de faire c'est de ne pas imposer de plateforme dans la politique de la Ville de Montréal, comme le fait notamment la ''Politique de contribution aux logiciels libres de l'État'' de la DINSIC (France).
Ce qu'il est possible et recommandé de faire c'est de ne pas imposer de plateforme dans la politique de la Ville de Montréal, comme le fait notamment la ''Politique de contribution aux logiciels libres de l'État'' de la DINSIC (France)<ref>https://disic.github.io/politique-de-contribution-open-source/pratique/</ref>.
 
Mais n'est-il pas désavantageux pour la Ville et même pour l'ensemble de la vaste communauté du logiciel libre d'avoir des projets de code dispersés un peu partout sur Internet ? N'est-il pas avantageux de tout retrouver dans un même grand catalogue ? Oui, c'est avantageux, mais pas si cela se fait au prix de la centralisation et de ses conséquences néfastes. Dans les faits, la Ville de Montréal se retrouvera nécessairement (si ce n'est déjà le cas) à travailler avec du code qui vient de plusieurs forges.


=== Version anglaise de la politique ===
=== Version anglaise de la politique ===
Dans la langue anglaise, plusieurs termes concurrents sont employés pour désigner le logiciel libre depuis environ 1998 quand on a proposé «open source» comme substitut à «free software». Bien que les deux termes renvoient essentiellement aux mêmes logiciels et aux mêmes communautés, ils sont promus par deux camps distincts qui s'affrontent sur le terrain idéologique. Pour éviter de s'aliéner un camp ou l'autre, ou pour signaler qu'on est neutre sur la question ou indifférent à celle-ci, certains personnes et certains organismes parlent de «free and open source software (FOSS)» et même de «free, libre and open source software (FLOSS)».  
Dans la langue anglaise, plusieurs termes concurrents sont employés pour désigner le logiciel libre depuis environ 1998 quand on a proposé «''open source''» comme substitut à «''free software''». Bien que les deux termes renvoient essentiellement aux mêmes logiciels et aux mêmes communautés, ils sont promus par deux camps distincts qui s'affrontent sur le terrain idéologique. Pour éviter de s'aliéner un camp ou l'autre, ou pour signaler qu'on est neutre sur la question ou indifférent à celle-ci, certains personnes et certains organismes parlent de «''free and open source software (FOSS)''» et même de «''free, libre and open source software (FLOSS)''».  


Étant donnée, d'une part, que la Ville de Montréal ne souhaite sans doute pas se positionner sur une question qu'elle n'a pas étudiée et, d'autre part, qu'elle emploie le terme «logiciel libre» en français, il est peut-être préférable qu'elle adopte l'usage du terme FOSS ou FLOSS. Cela dit, si la Ville de Montréal désire véritablement faire un choix politique en adoptant exclusivement le terme d'un camp au détriment de l'autre, FACiL lui recommande l'usage de «free software» qui est à l'origine de «logiciel libre» dans la langue française. Ce choix correspondrait à une plus grande cohérence à la fois idéologique et «linguistique».
Étant donnée, d'une part, que la Ville de Montréal ne souhaite sans doute pas se positionner sur une question qu'elle n'a pas étudiée et, d'autre part, qu'elle emploie le terme «logiciel libre» en français, il est peut-être préférable qu'elle adopte l'usage du terme «''FOSS''» ou «''FLOSS''». Cela dit, si la Ville de Montréal désire véritablement faire un choix politique en adoptant exclusivement le terme d'un camp au détriment de l'autre, FACiL lui recommande l'usage de «''free software''» qui est à l'origine de «logiciel libre» dans la langue française. Ce choix correspondrait à une plus grande cohérence à la fois idéologique et «linguistique».


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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