« Questions fréquentes sur les Services FACiLes » : différence entre les versions

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Tendance lourde qui s'est imposée au cours des dix dernières années, le virage vers la mobilité signifie que nous sommes de plus en plus nombreux à nous connecter à Internet sans fil depuis des téléphones intelligents, des tablettes, des liseuses et des ordinateurs portables qui stockent, manipulent et exploitent nos données «dans les nuages», autant dire dans le brouillard... Les appareils que nous vend l'industrie du numérique viennent généralement préconfigurés avec des logiciels qui nous invitent à entrer dans la dépendance des services en ligne «gratuits» des Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (GAFAM)<ref>Soulignons avec emphase que les multinationales citées ne sont pas les seules en cause, elles sont simplement les plus grandes. Du moins c'était vrai vers le début des années 2010 : le temps passe très vite dans le monde informatique.</ref>. Par différents abus des lacunes de nos lois, notamment grâce à des conditions d'utilisation de service auxquelles nous «consentons» sans rien y comprendre, des pratiques très contestables de pistage et de profilage des internautes à des fins commerciales se sont généralisées. Par ailleurs, depuis les premières révélations d'Edward Snowden en juin 2013, nous savons que cette hyperconcentration des services qu'utilise le plus grand nombre simplifie grandement le travail des agences de renseignement des États, qui ont illégalement mis en place une surveillance généralisée des internautes suite aux attentats du 11 septembre 2001. Les enjeux auxquels FACiL s'attaque sont donc en premier lieu d'ordre éthique et politique : nos libertés et nos droits fondamentaux (droit à la vie privée, à la liberté d'expression, de communication, etc.), c'est-à-dire les fondements de la vie démocratique, sont en péril.
Tendance lourde qui s'est imposée au cours des dix dernières années, le virage vers la mobilité signifie que nous sommes de plus en plus nombreux à nous connecter à Internet sans fil depuis des téléphones intelligents, des tablettes, des liseuses et des ordinateurs portables qui stockent, manipulent et exploitent nos données «dans les nuages», autant dire dans le brouillard... Les appareils que nous vend l'industrie du numérique viennent généralement préconfigurés avec des logiciels qui nous invitent à entrer dans la dépendance des services en ligne «gratuits» des Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (GAFAM)<ref>Soulignons avec emphase que les multinationales citées ne sont pas les seules en cause, elles sont simplement les plus grandes. Du moins c'était vrai vers le début des années 2010 : le temps passe très vite dans le monde informatique.</ref>. Par différents abus des lacunes de nos lois, notamment grâce à des conditions d'utilisation de service auxquelles nous «consentons» sans rien y comprendre, des pratiques très contestables de pistage et de profilage des internautes à des fins commerciales se sont généralisées. Par ailleurs, depuis les premières révélations d'Edward Snowden en juin 2013, nous savons que cette hyperconcentration des services qu'utilise le plus grand nombre simplifie grandement le travail des agences de renseignement des États, qui ont illégalement mis en place une surveillance généralisée des internautes suite aux attentats du 11 septembre 2001. Les enjeux auxquels FACiL s'attaque sont donc en premier lieu d'ordre éthique et politique : nos libertés et nos droits fondamentaux (droit à la vie privée, à la liberté d'expression, de communication, etc.), c'est-à-dire les fondements de la vie démocratique, sont en péril.


À ce péril, il nous faut répondre par des moyens politiques (en réformant nos lois et nos institutions), mais également par des moyens technologiques en migrant hors des griffes des GAFAM de ce monde, vers des alternatives compatibles avec les fondements de la démocratie. Les Services FACiLes seront libres, éthiques, décentralisés et solidaires en réponse aux services centralisés, assez peu éthiques, pas exactement libres et certainement pas solidaires, qui s'imposent à nous à grands coups de manœuvres monopolistiques.
À ce péril, il nous faut répondre par des moyens politiques en réformant nos lois et nos institutions, mais également par des moyens technologiques en migrant hors des griffes des GAFAM de ce monde, vers des alternatives compatibles avec les fondements de la démocratie. Les Services FACiLes seront libres, éthiques, décentralisés et solidaires en réponse aux services centralisés, assez peu éthiques, pas exactement libres et certainement pas solidaires, qui s'imposent à nous à grands coups de manœuvres monopolistiques.


Il y a une autre dimension aux enjeux éthiques et politiques auxquels nous nous attaquons : la dimension économique. Les utilisateurs et les utilisatrices des Services FACiLes participeront au vaste mouvement international en faveur de la création, du développement et de la protection des biens communs numériques, qui apportent beaucoup de réponses aux problèmes des modèles économiques privilégiés par les géants du numérique. Règle générale, ces modèles impliquent le recours aux paradis fiscaux, à l'exploitation abusive des lois sur le droit d'auteur, les brevets, le secret industriel, les marques de commerce, etc., en vue de constituer une rareté artificielle, qui n'a tout simplement pas lieu d'être et qui tend à accroître les inégalités de richesses, à freiner l'innovation et la coopération. Les biens communs numériques sont au contraire un gage d'égalité dans la partage de la connaissance, de démocratisation des activités économiques, d'une meilleure répartition de la richesse, d'une plus grande transparence dans nos rapports quotidiens avec le numérique. La transparence du logiciel libre est la meilleure arme dont les citoyens et les citoyennes peuvent disposer pour chasser le brouillard du numérique opaque dans lequel on travaille à nous envelopper depuis les nuées célestes où habitent nos amis du 1% des plus riches de la planète...
Il y a une autre dimension aux enjeux éthiques et politiques auxquels nous nous attaquons : la dimension économique. Les utilisateurs et les utilisatrices des Services FACiLes participeront au vaste mouvement international en faveur de la création, du développement et de la protection des biens communs numériques, qui apportent beaucoup de réponses aux problèmes des modèles économiques privilégiés par les géants du numérique. Règle générale, ces modèles impliquent le recours aux paradis fiscaux, à l'exploitation abusive des lois sur le droit d'auteur, les brevets, le secret industriel, les marques de commerce, etc., en vue de constituer une rareté artificielle, qui n'a tout simplement pas lieu d'être et qui tend à accroître les inégalités de richesses, à freiner l'innovation et la coopération. Les biens communs numériques sont au contraire un gage d'égalité dans le partage de la connaissance, de démocratisation des activités économiques, d'une meilleure répartition de la richesse, d'une plus grande transparence dans nos rapports quotidiens avec le numérique. La transparence du logiciel libre est la meilleure arme dont les citoyens et les citoyennes peuvent disposer pour chasser le brouillard du numérique opaque dans lequel on travaille à nous envelopper depuis les nuées célestes où habitent nos amis du 1% des plus riches de la planète...


D'ici à ce que nos services soient disponibles publiquement, nous vous invitons à explorer ceux offerts aux francophones par les membres du collectif [https://chatons.org CHATONS].
D'ici à ce que nos services soient disponibles publiquement, nous vous invitons à explorer ceux offerts aux francophones par les membres du collectif [https://chatons.org CHATONS].
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La liste des dix premiers services basés sur le logiciel libre que FACiL déploiera normalement vers la fin de 2017 n'est pas encore complètement établie. Un travail d'évaluation systématique des [[Comité FACIL TI/ServicesFACIL/Comparatifs|différentes options]] a débuté en juin 2016. Sont en ce moment sur la table des services qui permettront l'édition collaborative, la planification de rendez-vous, le réseautage social, la recherche anonymisée, la cartographie, la visioconférence, la création de formulaires, etc.
La liste des dix premiers services basés sur le logiciel libre que FACiL déploiera normalement vers la fin de 2017 n'est pas encore complètement établie. Un travail d'évaluation systématique des [[Comité FACIL TI/ServicesFACIL/Comparatifs|différentes options]] a débuté en juin 2016. Sont en ce moment sur la table des services qui permettront l'édition collaborative, la planification de rendez-vous, le réseautage social, la recherche anonymisée, la cartographie, la visioconférence, la création de formulaires, etc.


La décision concernant les dix premiers services sera prise surtout en fonction des résultats de nos premiers tests de déploiement, des ressources à notre disposition, de l'intérêt des membres et sympathisants de FACiL.  
La décision concernant les dix premiers services sera prise surtout en fonction des résultats de nos premiers tests de déploiement, des ressources à notre disposition, de l'intérêt des membres et des adeptes de FACiL.  


On peut déjà affirmer sans trop de risque de se tromper que des services complexes à mettre en place (courriel), exigeants en terme de ressources (stockage massif durable) ou susceptibles d'intéresser un nombre plutôt réduit de personnes (trucs spécialisés) ne feront pas partie de la première gamme de services. On peut également affirmer que les services reposant sur les normes et standards du web (notamment HTML5) seront privilégiés car ils fonctionnent sur un maximum de plateformes et d'appareils numériques, ne nécessitent pas d'installation côté client, etc.
On peut déjà affirmer sans trop de risque de se tromper que des services complexes à mettre en place (courriel), exigeants en terme de ressources (stockage massif durable) ou susceptibles d'intéresser un nombre plutôt réduit de personnes (trucs spécialisés) ne feront pas partie de la première gamme de services. On peut également affirmer que les services reposant sur les normes et standards du web (notamment HTML5) seront privilégiés car ils fonctionnent sur un maximum de plateformes et d'appareils numériques, ne nécessitent pas d'installation côté client, etc.
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