« Proposition de plan d'action 2013-2015 de FACIL » : différence entre les versions

PROPOSITION : Que FACIL organise une campagne de financement de tous les diables avec pour objectif ultime de donner une permanence à FACIL. Le moyen ? Recruter 1 000 nouveaux membres individuels et 50 nouveaux membres moraux.

* Nous pourrions recourrir à une plateforme de socio-financement si le CA juge que c'est un atout. - Robin Millette

PLAIDOYER : FACIL est beaucoup trop montréalais. Il ne doit pas être un organisme régional et les militants de l'informatique libre dans les régions du Québec hors Montréal ne doivent pas sentir qu'ils ne sont pas dans le coup. Les nouveaux chapitres devront faire attention de ne pas bousculer les gens du milieu au sein duquel ils s'implanteront. Il ne s'agit pas de détourner les membres des groupes d'utilisateurs et de développeurs déjà en place vers FACIL, mais de s'insérer dans le milieu, de travailler en association avec tous les joueurs pour que FACIL appartienne à tous les Québécois. On vante sans arrêt les avantages de la décentralisation liée à Internet pour la collaboration à grande échelle. Prouvons que ce ne sont pas de vaines paroles.

PROPOSITION : Que FACIL fasse de son site web la référence incontournable sur l'informatique libre au Québec, entre autres, mais pas exclusivement, 1) par le développement d'un Portail de l'informatique libre au Québec dans son wiki et 2) par le développement d'un agrégateur de blogues de type «planète» pour les membres de FACIL qui bloguent sur l'informatique libre.

PLAIDOYER : Le Québec a depuis 2011-2012 un embryon de politique concernant le numérique. C'est pourtant d'une politique globale dont le Québec a besoin, comme l'ont affirmé plusieurs personnes et groupes depuis plusieurs années. FACIL doit prendre l'initiative sur ce terrain, aller au devant des politiques pour ne pas que le Québec ne fasse que suivre les tendances amorcées ailleurs, pour ne pas que la question soit accaparée par des groupes qui n'ont pas le désintéressement citoyen et le souci de l'éthique des membres de FACIL. Vu les ressources de FACIL, il est fort probable qu'il sera impossible de présenter une politique globale tout d'un bloc en moins de 2 ans. Il est cependant certainement possible d'en tracer le plan général en moins de 2 ans et d'en dévoiler des pans secteur par secteur sur une base plus ou moins régulière. À titre d'exemple, FACIL pourrait présenter des éléments de politique concernant le numérique au niveau des institutions gouvernementales (ministère du numérique ?), ensuite au niveau de l'éducation, au niveau du développement économique, au niveau de l'ouverture des données publiques, au niveau de la protection des renseignements personnels, etc. Cet objectif ambitieux doit être vu comme complémentaire à l'objectif 2 de la proposition de plan d'action. Dans le processus, FACIL sera également en mesure de définir officiellement ses propres positions sur des enjeux comme les brevets logiciels, la vente liée, les médias sociaux non libres, la réforme du droit d'auteur, la surveillance de masse, etc.

AVANCÉE PAR : Robin Millette

PLAIDOYER : Depuis 2004, le Québec célèbre le logiciel libre le 3e samedi de septembre, dans un mouvement international (SFD). De 2004 à 2008, la SQIL complétait cette journée avec 8 autres jours d'activités partout au Québec. La permanence permettra d'en assurer le succès et la durée permettra à toutes les régions de participer, favorisant les chapîtres régionnaux.

AVANCÉE PAR : Robin Millette

PLAIDOYER : FACIL a déjà été invité aux http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Troph%C3%A9es_du_libre (qui n'ont plus cours). Il existe différents prix pour des réalisations informatiques, mais rien faisant la promotion de l'informatique libre. Ça serait bien de pouvoir donner des bourses mais ce n'est pas essentiel. J'aimerais aussi qu'on puisse mettre en nomination des membres du CA de FACIL sans que ça soit un conflit d'intérêt (autrement dit, une participation au CA de FACIL ne devrait pas automatiquement disqualifier un candidat).