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Des logiciels libres, dans certains cas très avancés et très déployés dans le secteur public, existent déjà pour réaliser concrètement toutes ces mesures. La meilleure stratégie à adopter pour l'État est alors de se joindre aux communautés de logiciels libres qui inspirent le plus de confiance et où les francophones sont déjà nombreux.
Des logiciels libres, dans certains cas très avancés et très déployés dans le secteur public, existent déjà pour réaliser concrètement toutes ces mesures. La meilleure stratégie à adopter pour l'État est alors de se joindre aux communautés de logiciels libres qui inspirent le plus de confiance et où les francophones sont déjà nombreux.


FACiL a réalisé une évaluation sommaire de certains de ces logiciels très récemment en mars 2018 : [[Logiciels libres de gestion scolaire]].
Très récemment, en mars 2018, un bénévole de FACiL a réalisé une évaluation sommaire de certains de ces logiciels, qui sont plus nombreux qu'on pourrait le croire, dans le document suivant : [[Logiciels libres de gestion scolaire]].


Il est important de savoir que les communautés de logiciel libre sont souvent organisées sur la base de structures sans but lucratif et que par conséquent elles ne disposent pas de budgets de promotion et de lobbyisme. Pour cette raison, il faut que l'État se dote d'une expertise interne pour bien repérer et évaluer les communautés de logiciels libres qui ne viendront pas forcément, contrairement à leurs concurrents qui développent des logiciels privateurs de liberté, sonner à la porte des organismes publics pour vendre leurs produits et les services.
Il est important de savoir que les communautés de logiciel libre sont souvent organisées sur la base de structures sans but lucratif et que par conséquent elles ne disposent pas de budgets de promotion et de lobbyisme. Pour cette raison, il faut que l'État se dote d'une expertise interne pour bien repérer et évaluer les communautés de logiciels libres qui ne viendront pas forcément, contrairement à leurs concurrents qui développent des logiciels privateurs de liberté, sonner à la porte des organismes publics pour vendre leurs produits et les services.
Concernant la mesure 24 qui mentionne la suite SAFIRH, nous n'avons pas réussi à trouver en ligne l'information qui nous permettrait de savoir s'il s'agit d'un PGI construit avec des composants libres, non libres ou un mélange des deux et dans quelle mesure le consortium SAFIRH détient les droits d'auteur sur le code source. Nous comprenons qu'il s'agit d'une application Java pour le web, donc en principe un système multiplateforme qui pourrait potentiellement évoluer en un système entièrement libre si des dépendances envers des composants non libres ne sont pas inutilement créées. Nous conseillons donc au consortium SAFIRH et plus généralement au réseau de l'éducation et de l'enseignement supérieur ce que nous avons conseillé au réseau de la santé en 2016 dans notre [[Mise au point sur Cristal-Net]]. En résumé, nous conseillons d'évaluer la possibilité de faire de SAFIRH un véritable logiciel libre, qui serait publié sous une licence libre et rendu disponible dans un dépôt public. Ce choix permettrait de faire de SAFIRH un bien commun numérique, une véritable ressource partagée et gérée par l'ensemble de ses utilisateurs et de ses utilisatrices. La liberté d'utiliser, de copier, de modifier et de republier des versions modifiées permettrait de dynamiser le développement de la suite logicielle, notamment en attirant une diversité de collaborateurs (nationaux et internationaux) qui ne sont pas forcément membres du réseau de l'enseignement supérieur du Québec. De plus, le public gagnerait la liberté de faire auditer le code source de manière entièrement indépendante et publique pour une meilleure garantie de protection des données personnelles de la population. Le projet Infrastructure géomatique ouverte (IGO) lancé en août 2015<ref>http://igouverte.org</ref> est un exemple concret d'une manière de faire que nous croyons possible et souhaitable de reproduire ailleurs dans le secteur public. À notre avis, c'est là une excellente voie pour développer l'expertise interne en informatique dont l'État québécois a grandement besoin.


====MESURE 14 : ASSURER LA LIBÉRATION DE DONNÉES OUVERTES ET FAVORISER LEUR UTILISATION (ÉDUC, ES) ====
====MESURE 14 : ASSURER LA LIBÉRATION DE DONNÉES OUVERTES ET FAVORISER LEUR UTILISATION (ÉDUC, ES) ====
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