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Trois objectifs sont visés par le neufs mesures de cet axe : 1) se doter d’une gouvernance plus efficace, 2) coordonner centralement les investissements et 3) exercer un meilleur contrôle sur l’exécution des projets.
Trois objectifs sont visés par le neufs mesures de cet axe : 1) se doter d’une gouvernance plus efficace, 2) coordonner centralement les investissements et 3) exercer un meilleur contrôle sur l’exécution des projets.


Les neufs mesures confirme la séparation des rôles de Dirigeant principal de l'information (DPI) et de président-directeur général du Centre de services partagés (CSPQ) (mesure 4), propose la définition d'un DPI aux pouvoirs accrus et centralisés (mesure 1), à l'équipe réduite (mesure 2) et dont les membres participeront à un nouveau comité de gouvernance (mesure 3).
Les neufs mesures confirment la séparation des rôles de Dirigeant principal de l'information (DPI) et de président-directeur général du Centre de services partagés (CSPQ) (mesure 4), proposent la définition d'un DPI aux pouvoirs accrus et centralisés (mesure 1), à l'équipe réduite (mesure 2) et dont les membres participeront à un nouveau comité de gouvernance (mesure 3).


Ces mesures, si elles servent à mettre fin aux silos informationnels et décisionnels et à amorcer une solide mutualisation des équipements, logiciels et expertises au sein de l'appareil d'État, sont une bonne nouvelle. La centralisation n'est pas sans danger malheureusement : voir l'historique du CSPQ. L'avenir du DPI 2.0 annoncé par le ministre Coiteux dépendra grandement des capacités personnelles d'une seule personne. Cette personne devra être indiscutablement indépendante face aux milieux d'affaires du numérique et capable d'avoir une compréhension globale des systèmes d'information de l'État.
Ces mesures, si elles servent à mettre fin aux silos informationnels et décisionnels et à amorcer une solide mutualisation des équipements, logiciels et expertises au sein de l'appareil d'État, sont une bonne nouvelle. La centralisation n'est pas sans danger malheureusement : voir l'historique du CSPQ. L'avenir du DPI 2.0 annoncé par le ministre Coiteux dépendra grandement des capacités personnelles d'une seule personne. Cette personne devra être indiscutablement indépendante face aux milieux d'affaires du numérique et capable d'avoir une compréhension globale des systèmes d'information de l'État. Elle devra être conseillée par des personnes aussi indépendante qu'elle.


On devine que le DPI 2.0 que M. Coiteux a en tête est grandement inspiré de [http://www.tbs-sct.gc.ca/cio-dpi/dcio-cdpi-fra.asp celui d'Ottawa]. Si c'est le cas, le DPI 2.0 du Québec devra être solidement appuyé par des experts car l'actuelle DPI du Canada est à la tête d'une direction chargée de la gestion de l'information (GI), des technologies de l'information (TI), de la sécurité de la gestion des identités (SGI), de l'examen et de la supervision des projets TI, et plus encore. Une «gouvernance» et une gestion comparable à celle d'Ottawa aurait pu être mise en place par Québec en 2010... C'est d'ailleurs en 2010 que le Royaume-Uni amorçait lançait sa nouvelle stratégie numérique (''Directgov 2010 and beyond: revolution not evolution''<ref>[https://www.gov.uk/government/publications/directgov-2010-and-beyond-revolution-not-evolution-a-report-by-martha-lane-fox]</ref>) qui a produit le succès remarquable que l'on sait<ref>[https://gds.blog.gov.uk/2015/03/27/looking-back-at-the-exemplars/]</ref>. Le gouvernement du Québec aurait intérêt à étudier en profondeur cette stratégie qui consistait en grande partie à développer des services publics numériques en mode «agile» et «lean» et par cette voie tirer tout le numérique de l'État hors des griffes des grandes firmes de logiciel non libre. Le Québec a autant besoin d'une révolution en 2015 que le Royaume-Uni et 2010!
On devine que le DPI 2.0 que M. Coiteux a en tête est grandement inspiré de celui d'Ottawa<ref>[http://www.tbs-sct.gc.ca/cio-dpi/dcio-cdpi-fra.asp]</ref>. Si c'est le cas, le DPI 2.0 du Québec devra être solidement appuyé par des experts car l'actuelle DPI du Canada est à la tête d'une direction chargée de la gestion de l'information (GI), des technologies de l'information (TI), de la sécurité de la gestion des identités (SGI), de l'examen et de la supervision des projets TI, et plus encore. Une «gouvernance» et une gestion comparables à celle d'Ottawa aurait pu être mise en place par Québec en 2010...  


La mesure 5 qui propose de confirmer le rôle du Conseil consultatif québécois des TI (CCQTI) est une mauvaise nouvelle, à moins que l'on planifie également un CCQTI 2.0 complètement revue et augmenté. Dans sa composition actuelle, le CCQTI est inadéquat et à des années lumières de l'expertise multidisciplinaire d'un CNNum. Le CCQTI serait incapable, par exemple, d'émettre des avis, recommandations et autres documents utiles<ref>[http://www.cnnumerique.fr/avis/]</ref>, sous forme écrite et de manière indépendante, de la qualité de ceux du CNNum.
C'est d'ailleurs en 2010 que le Royaume-Uni lançait sa nouvelle stratégie numérique (''Directgov 2010 and beyond: revolution not evolution''<ref>[https://www.gov.uk/government/publications/directgov-2010-and-beyond-revolution-not-evolution-a-report-by-martha-lane-fox]</ref>) qui a produit le succès remarquable que l'on sait<ref>[https://gds.blog.gov.uk/2015/03/27/looking-back-at-the-exemplars/]</ref>. Le gouvernement du Québec aurait intérêt à étudier en profondeur cette stratégie qui consistait en grande partie à développer des services publics numériques en mode «agile» et «lean» et par cette voie tirer tout le numérique de l'État hors des griffes des grandes firmes de technologies non libres. Le Québec a autant besoin d'une révolution en 2015 que le Royaume-Uni et 2010!


La mesure 6 sur un nouveau cadre de gestions des investissements en ressources informationnelles et la mesure 7 sur le portait complet des actifs informatiques me semblent très positives. Si j'interprète correctement, le gouvernement du Québec semble annoncer qu'il répondra correctement à certaines demandes de FACIL qui remontent en partie à 2012.
La mesure 5, qui propose de confirmer le rôle du Conseil consultatif québécois des TI (CCQTI) est une mauvaise nouvelle, à moins que l'on planifie également un CCQTI 2.0 complètement revu et augmenté. Dans sa composition actuelle, le CCQTI est tout simplement inadéquat. Il est à des années lumières de l'expertise multidisciplinaire d'un CNNum. Le CCQTI serait incapable, par exemple, d'émettre des avis, recommandations et autres documents utiles<ref>[http://www.cnnumerique.fr/avis/]</ref>, sous forme écrite et de manière indépendante, de la qualité de ceux du CNNum.
 
La mesure 6 sur un nouveau cadre de gestions des investissements en ressources informationnelles et la mesure 7 sur le portait complet des actifs informatiques me semblent très positives. Si j'interprète correctement, le gouvernement du Québec semble annoncer qu'il répondra correctement à certaines demandes de FACIL qui remontent en partie à 2012. En effet, FACIL souhaite cartographier l'état des ressources informationnelles de nos organismes publics pour mesurer la place qu'on réserve aux logiciels libres dans l'ensemble. (À DÉVELOPPER UN PEU PLUS.)


La mesure 8 me semble intéressante si le comité de vigie des grands projets est autorisé à rendre public ses recommandations. Les recommandations de ce comité devraient faire partie des documents divulgués de manière proactive.
La mesure 8 me semble intéressante si le comité de vigie des grands projets est autorisé à rendre public ses recommandations. Les recommandations de ce comité devraient faire partie des documents divulgués de manière proactive.
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