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Ces mesures, si elles servent à mettre fin aux silos informationnels et décisionnels et à amorcer une solide mutualisation des équipements, logiciels et expertises au sein de l'appareil d'État, sont une bonne nouvelle. La centralisation n'est pas sans danger malheureusement : voir l'historique du CSPQ. L'avenir du DPI 2.0 annoncé par le ministre Coiteux dépendra grandement des capacités personnelles d'une seule personne. Cette personne devra être indiscutablement indépendante face aux milieux d'affaires du numérique et capable d'avoir une compréhension globale des systèmes d'information de l'État.
Ces mesures, si elles servent à mettre fin aux silos informationnels et décisionnels et à amorcer une solide mutualisation des équipements, logiciels et expertises au sein de l'appareil d'État, sont une bonne nouvelle. La centralisation n'est pas sans danger malheureusement : voir l'historique du CSPQ. L'avenir du DPI 2.0 annoncé par le ministre Coiteux dépendra grandement des capacités personnelles d'une seule personne. Cette personne devra être indiscutablement indépendante face aux milieux d'affaires du numérique et capable d'avoir une compréhension globale des systèmes d'information de l'État.


On devine que le DPI 2.0 que M. Coiteux a en tête est grandement inspiré de [http://www.tbs-sct.gc.ca/cio-dpi/dcio-cdpi-fra.asp celui d'Ottawa]. Si c'est le cas, le DPI 2.0 du Québec devra être solidement appuyé par des experts car l'actuelle DPI du Canada est à la tête d'une direction chargée de la gestion de l'information (GI), des technologies de l'information (TI), de la sécurité de la gestion des identités (SGI), de l'examen et de la supervision des projets TI, et plus encore. Une «gouvernance» et une gestion comparable à celle d'Ottawa aurait pu être mise en place par Québec en 2010... C'est d'ailleurs en 2010 que le Royaume-Uni amorçait lançait sa nouvelle stratégie numérique (''Directgov 2010 and beyond: revolution not evolution'') qui a produit le succès remarquable que l'on sait. Le gouvernement du Québec aurait intérêt à étudier en profondeur cette stratégie qui consistait en grande partie à développer des services publics numériques en mode «agile» et «lean» et par cette voie tirer tout le numérique de l'État hors des griffes des grandes firmes de logiciel non libre. Le Québec autant besoin d'une révolution en 2015 que le Royaume-Uni et 2010!
On devine que le DPI 2.0 que M. Coiteux a en tête est grandement inspiré de [http://www.tbs-sct.gc.ca/cio-dpi/dcio-cdpi-fra.asp celui d'Ottawa]. Si c'est le cas, le DPI 2.0 du Québec devra être solidement appuyé par des experts car l'actuelle DPI du Canada est à la tête d'une direction chargée de la gestion de l'information (GI), des technologies de l'information (TI), de la sécurité de la gestion des identités (SGI), de l'examen et de la supervision des projets TI, et plus encore. Une «gouvernance» et une gestion comparable à celle d'Ottawa aurait pu être mise en place par Québec en 2010... C'est d'ailleurs en 2010 que le Royaume-Uni amorçait lançait sa nouvelle stratégie numérique (''Directgov 2010 and beyond: revolution not evolution''<ref>[https://www.gov.uk/government/publications/directgov-2010-and-beyond-revolution-not-evolution-a-report-by-martha-lane-fox]</ref>) qui a produit le succès remarquable que l'on sait<ref>[https://gds.blog.gov.uk/2015/03/27/looking-back-at-the-exemplars/]</ref>. Le gouvernement du Québec aurait intérêt à étudier en profondeur cette stratégie qui consistait en grande partie à développer des services publics numériques en mode «agile» et «lean» et par cette voie tirer tout le numérique de l'État hors des griffes des grandes firmes de logiciel non libre. Le Québec a autant besoin d'une révolution en 2015 que le Royaume-Uni et 2010!


La mesure 5 qui propose de confirmer le rôle du Conseil consultatif québécois des TI (CCQTI) est une mauvaise nouvelle, à moins que l'on planifie également un CCQTI 2.0. Dans sa composition actuelle, le CCQTI est inadéquat et à des années lumières de l'expertise (par exemple) du Conseil national du numérique.
La mesure 5 qui propose de confirmer le rôle du Conseil consultatif québécois des TI (CCQTI) est une mauvaise nouvelle, à moins que l'on planifie également un CCQTI 2.0. Dans sa composition actuelle, le CCQTI est inadéquat et à des années lumières de l'expertise (par exemple) du Conseil national du numérique.
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