« Bilan des actions du gouvernement du Québec en matière d'informatique libre » : différence entre les versions

Aller à la navigation Aller à la recherche
Ligne 27 : Ligne 27 :
Au printemps 2012, la politique de rigueur budgétaire appliquée par le gouvernement néolibéral de Jean Charest depuis plusieurs années provoque un conflit majeur avec le mouvement étudiant québécois. La hausse des droits de scolarité annoncée par le gouvernement (DATE) est rejetée par la majorité des associations étudiantes qui décrètent une grève générale et illimitée jusqu'à l'annulation de la hausse.  
Au printemps 2012, la politique de rigueur budgétaire appliquée par le gouvernement néolibéral de Jean Charest depuis plusieurs années provoque un conflit majeur avec le mouvement étudiant québécois. La hausse des droits de scolarité annoncée par le gouvernement (DATE) est rejetée par la majorité des associations étudiantes qui décrètent une grève générale et illimitée jusqu'à l'annulation de la hausse.  


Le 27 mai 2012, des organisations faisant la promotion de l'informatique libre, dont FACIL, se sont invités dans le débat public relatif au financement de l'enseignement supérieur en envoyant une lettre ouverte à Michelle Courchesne, ministre de l'Éducation et présidente du Conseil du Trésor, et en émettant un communiqué de presse, afin d'expliquer comment le logiciel libre pouvait aider à résoudre la crise<ref>[http://facil.qc.ca/fr/content/le-logiciel-libre-pour-r%C3%A9soudre-la-crise]</ref><ref>[http://facil.qc.ca/sites/facil.qc.ca/files/2012-05-26-LettreOuverteCourchesne.pdf]</ref>. En effet, la migration des postes de travail du seul secteur de l'éducation vers des systèmes d’exploitation libres et des applications de bureautique libres, au lieu des produits de Microsoft (Windows 7 et Office 2010), permettrait de réaliser des économies estimées à plus de 450 millions de dollars, soit la moitié de la somme que le gouvernement prévoyait lever avec la hausse des droits de scolarité. Les intervenants du milieu du logiciel libre dénonçaient à nouveau au passage l'approbation par le gouvernement d'un vaste plan de migration de l'ensemble des postes de travail de l'État en contournement de la procédure d'appel d'offres ouverte aux logiciels libres prescrite par la ''Loi sur la gouvernance et la gestion des ressources informationnelles des organismes publics et des entreprises du gouvernement'', entrée en vigueur le 1er juillet 2011. Comme les organisations pro-libre, le Parti québécois s'est opposé à la hausse des frais de scolarité et a promis que s'il était élu au pouvoir par la population, il la ferait annuler et organiserait un Sommet sur l'enseignement supérieur pour trouver des solutions permanentes aux problèmes de financement et d'accessibilité aux études supérieures.
Le 27 mai 2012, des organisations faisant la promotion de l'informatique libre, dont FACIL, se sont invités dans le débat public relatif au financement de l'enseignement supérieur en envoyant une lettre ouverte à Michelle Courchesne, ministre de l'Éducation et présidente du Conseil du Trésor, et en émettant un communiqué de presse, afin d'expliquer comment le logiciel libre pouvait aider à résoudre la crise<ref>[http://facil.qc.ca/fr/content/le-logiciel-libre-pour-r%C3%A9soudre-la-crise]</ref><ref>[http://facil.qc.ca/sites/facil.qc.ca/files/2012-05-26-LettreOuverteCourchesne.pdf]</ref>. En effet, la migration des postes de travail du seul secteur de l'éducation vers des systèmes d’exploitation libres et des applications de bureautique libres, au lieu des produits de Microsoft (Windows 7 et Office 2010), permettrait de réaliser des économies estimées à plus de 450 millions de dollars, soit la moitié de la somme que le gouvernement prévoyait lever avec la hausse des droits de scolarité. Les intervenants du milieu du logiciel libre dénonçaient à nouveau au passage l'approbation par le gouvernement d'un vaste plan de migration de l'ensemble des postes de travail de l'État en contournement de la procédure d'appel d'offres ouverte aux logiciels libres prescrite par la ''Loi sur la gouvernance et la gestion des ressources informationnelles des organismes publics et des entreprises du gouvernement'', entrée en vigueur le 1er juillet 2011.  
 
Comme les organisations pro-libre, le Parti québécois s'est opposé à la hausse des frais de scolarité et a promis que s'il était élu au pouvoir par la population, il la ferait annuler et organiserait un Sommet sur l'enseignement supérieur pour trouver des solutions permanentes aux problèmes de financement et d'accessibilité aux études supérieures.


=== Campagne de 2012, arrivée au pouvoir ===
=== Campagne de 2012, arrivée au pouvoir ===
8 557

modifications

Menu de navigation