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Il y a lieu à mon avis d'intégrer et de systématiser la navigation et la recherche de l'information dans les systèmes suivants :
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http://www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca
* http://www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca
http://pnq.banq.qc.ca
* http://pnq.banq.qc.ca
http://www.fil-information.gouv.qc.ca
* http://www.fil-information.gouv.qc.ca
http://donnees.gouv.qc.ca
* http://donnees.gouv.qc.ca


Une navigation et une recherche intégrée, intuitive et pérenne de tous les documents d'intérêts publics de l'État est possible et souhaitable. Le gouvernement du Québec a déjà un portail de données, il lui faut aussi un portail des documents.
Une navigation et une recherche intégrée, intuitive et pérenne de tous les documents d'intérêts publics de l'État est possible et souhaitable. Le gouvernement du Québec a déjà un portail de données, il lui faut aussi un portail des documents.

Version du 25 mars 2015 à 12:05

Mes commentaires sur les Orientations gouvernementales pour un gouvernement plus transparent, dans le respect du droit à la vie privée et la protection des renseignements personnels - Document d'orientation (synthèse, faits saillants)

Globalement, les 31 orientations gouvernementales sont positives. Plusieurs orientations répondent directement aux demandes exprimées dans le mémoire déposé par Québec Ouvert en avril 2013 dans le cadre de la consultation générale et des auditions publiques sur le rapport quinquennal de la Commission d'accès à l'information (CAI). Rappelons que FACIL avait formellement appuyé ce mémoire.

Un point très positif : le gouvernement annonce que les orientations gouvernementales serviront de base à une consultation publique «qui permettra au gouvernement de cheminer avec la population dans la recherche d’avenues visant l'amélioration de la transparence gouvernementale, dans le respect des droits des citoyens et citoyennes.»

Je note cependant des faiblesses/lacunes qui sont excusables car à mon avis elles sont dues aux contraintes de l'objectif visé : réformer l'accès à l'information et rien de plus. Ainsi, et c'est sans doute parfaitement normal, le document se borne aux questions d'accès aux documents et aux données, de diffusion, de gouvernance, de vie privée, de renseignements personnels, de transparence, etc. En conséquence, il ne traite pas du tout ou pas assez de questions connexes (que je juge critiques) comme : la conservation de l'information (archivage, pérennité des adresses, etc.), les licences et les formats des documents (pas juste des données), la protection de la vie privée et la sécurité par l'audit du code source des logiciels de l'État (pour déceler les erreurs comme les fonctionnalités malveillantes) et la souveraineté numérique (au minimum par la propriété/le contrôle des serveurs qui opèrent le traitement de l'information des systèmes de l'État).

Mes commentaires porteront donc sur ces points qui ne sont pas vraiment dans le document, mais doivent néanmoins être traités si le gouvernement du Québec désire véritablement mettre en place les bases d'une nouvelle «transparence pour une meilleure gouvernance» comme il l'affirme.

Pérenniser l'information : dépôts numériques et permaliens

La publication de documents d'intérêt public sur le(s) site(s) de tous les organismes rattachés à l'État québécois ne peut se faire convenablement sans considérer la question de la pérennité de l'information. Si le passé est garant de l'avenir, les adresses des documents mis en ligne par notre État ne seront pas permanentes : les liens seront brisés pour des motifs aussi superficiels qu'un changement de design web ou de plateforme de gestion de contenu numérique.

Produire de l'éphémère avec des technologies qui permettent de donner la vie éternelle à l'information est peut-être ce à quoi il faut s'attendre du secteur qui la marchande, mais les institutions du secteur public ne sont pas obligées de se mettre de la partie. Il y a plus de 15 ans déjà, l'inventeur du web Tim Berners Lee s'exprimait ainsi à propos des adresses donnant accès aux documents du web :

«Les URIs ne changent pas : Ce sont les gens qui les changent. [...] Cela fait partie des tâches du webmaster d'allouer les URIs sur lesquelles vous pourrez compter encore dans 2 ans, dans 20 ans, dans 200 ans. Ceci réclame réflexion, organisation et implication.»[1]

Un document d'intérêt public mis en ligne par l'État devrait avoir une adresse permanente.

La conservation des documents disponibles via des adresses permanentes revient aux archives nationales (dans notre cas BAnQ). Les systèmes d'information des organismes publics devraient naturellement communiquer avec ceux des archives nationales : c'est déjà le cas du côté du Royaume-Uni et du Canada (fédéral).

Il y a lieu à mon avis d'intégrer et de systématiser la navigation et la recherche de l'information dans les systèmes suivants :

Une navigation et une recherche intégrée, intuitive et pérenne de tous les documents d'intérêts publics de l'État est possible et souhaitable. Le gouvernement du Québec a déjà un portail de données, il lui faut aussi un portail des documents.

Licences et formats des données ET des documents

http://www.droitauteur.gouv.qc.ca/copyright.php https://www.nationalarchives.gov.uk/doc/open-government-licence/version/3/ http://www.gouvernement.fr/mentions-legales http://www.culture.fr/Mentions-legales

L'audit du code source des logiciels de l'État

La souveraineté numérique du Québec

Notes