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Le plan ne donne pas de priorité aux logiciels libres et ressources éducatives libres (REL) et ne fait aucunement référence aux (bien) communs numériques ni même au Bien commun tout court. Cette critique générale est valable notamment pour les mesures 11, 12, 13, 15, 17, 18, 19, 20, 21, 23, 24, 25, 27, 28 et 29.
Le plan ne donne pas de priorité aux logiciels libres et ressources éducatives libres (REL) et ne fait aucunement référence aux (bien) communs numériques ni même au Bien commun tout court. Cette critique générale est valable notamment pour les mesures 11, 12, 13, 15, 17, 18, 19, 20, 21, 23, 24, 25, 27, 28 et 29.


La priorité aux logiciels libres (et aux standards ouverts) dans tous les projets numériques de l'État est une revendication de FACiL depuis au moins 2009. Nous avons eu l'occasion de l'expliquer dans plusieurs de nos mémoires, dont le plus récent est ''Donner la priorité au logiciel libre. La voie à suivre pour graduellement rendre public
La priorité aux logiciels libres (et aux standards ouverts) dans tous les projets numériques de l'État est une revendication de FACiL depuis au moins 2009. Nous avons eu l'occasion de l'expliquer dans plusieurs de nos mémoires, dont le plus récent est ''Donner la priorité au logiciel libre. La voie à suivre pour graduellement rendre public le code source des logiciels financés par le public''<ref>[https://facil.qc.ca/files/memoire-projet-de-loi-135-oct-2017.pdf ''Donner la priorité au logiciel libre. La voie à suivre pour graduellement rendre public le code source des logiciels financés par le public''], Montréal, 2 octobre 2017, p. 5-6. </ref> (2017).
le code source des logiciels financés par le public''<ref>[https://facil.qc.ca/files/memoire-projet-de-loi-135-oct-2017.pdf ''Donner la priorité au logiciel libre. La voie à suivre pour graduellement rendre public le code source des logiciels financés par le public''], Montréal, 2 octobre 2017, p. 5-6. </ref> (2017).


La même priorité peut et doit s'appliquer en matière de ressources éducatives avec les ressources éducatives libres (REL). Comme nous l'avons soutenu dans ''L’informatique libre : pour mettre la liberté et le partage au cœur de la Stratégie numérique du Québec''<ref>''L’informatique libre : pour mettre la liberté et le partage au cœur de la Stratégie numérique du Québec'', février 2017, p. 9-10.</ref>, notre mémoire de février 2017 présenté dans le cadre de la consultation citoyenne relative à la Stratégie numérique du Québec, dans l’élaboration de son plan d’action en la matière le gouvernement du Québec peut s’inspirer « [...] des recommandations contenues dans la ''Déclaration de Paris sur les ressources éducatives libres'' du Congrès mondial sur les REL de juin 2012, les ''Lignes directrices pour les ressources éducatives libres (REL) dans l’enseignement supérieur'' de l’Unesco de 2012, de même que des voies d’actions et des meilleures pratiques suggérées par l’Unesco, l’OIF, et l’AUF dans la ''Déclaration de Dakar sur les Ressources éducatives libres'' du 5 mars 2009».
La même priorité peut et doit s'appliquer en matière de ressources éducatives avec les ressources éducatives libres (REL). Comme nous l'avons soutenu dans ''L’informatique libre : pour mettre la liberté et le partage au cœur de la Stratégie numérique du Québec''<ref>''L’informatique libre : pour mettre la liberté et le partage au cœur de la Stratégie numérique du Québec'', février 2017, p. 9-10.</ref>, notre mémoire de février 2017 présenté dans le cadre de la consultation citoyenne relative à la Stratégie numérique du Québec, dans l’élaboration de son plan d’action en la matière le gouvernement du Québec peut s’inspirer « [...] des recommandations contenues dans la ''Déclaration de Paris sur les ressources éducatives libres'' du Congrès mondial sur les REL de juin 2012, les ''Lignes directrices pour les ressources éducatives libres (REL) dans l’enseignement supérieur'' de l’Unesco de 2012, de même que des voies d’actions et des meilleures pratiques suggérées par l’Unesco, l’OIF, et l’AUF dans la ''Déclaration de Dakar sur les Ressources éducatives libres'' du 5 mars 2009».
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====MESURE 13 : DÉVELOPPER DES OUTILS D’ÉVALUATION MINISTÉRIELLE EN FORMAT NUMÉRIQUE (ÉDUC, ES) ====
====MESURE 13 : DÉVELOPPER DES OUTILS D’ÉVALUATION MINISTÉRIELLE EN FORMAT NUMÉRIQUE (ÉDUC, ES) ====


Les PGI libres existent déjà ; se joindre aux communautés où les francophones sont nombreux;
Ce commentaire est valable pour la mesure 13 (développer des outils d'évaluation ministérielle en format numérique), la mesure 23 (mettre en place le dossier numérique unifié de l'élève, qui le suivra tout au long de son parcours éducatif), la mesure 24 (soutenir et encadrer le développement des progiciels de gestion intégrés dans les réseaux de l'éducation et de l'enseignement supérieur) et la mesure 25 (accroître la communication et la collaboration entre les intervenants scolaires, les élèves et les parents en exploitant le potentiel du numérique).
 
Des logiciels libres, dans certains cas très avancés et très déployés dans le secteur public, existent déjà pour réaliser concrètement toutes ces mesures. La meilleure stratégie à adopter pour l'État est alors de se joindre aux communautés de logiciels libres qui inspirent le plus de confiance et où les francophones sont déjà nombreux.
 
FACiL a réalisé une évaluation sommaire de certains de ces logiciels très récemment en mars 2018 : [[Logiciels libres de gestion scolaire]].
 
Il est important de savoir que les communautés de logiciel libre sont souvent organisées sur la base de structures sans but lucratif et que par conséquent elles ne disposent pas de budgets de promotion et de lobbyisme. Pour cette raison, il faut que l'État se dote d'une expertise interne pour bien repérer et évaluer les communautés de logiciels libres qui ne viendront pas forcément, contrairement à leurs concurrents qui développent des logiciels privateurs de liberté, sonner à la porte des organismes publics pour vendre leurs produits et les services.


====MESURE 14 : ASSURER LA LIBÉRATION DE DONNÉES OUVERTES ET FAVORISER LEUR UTILISATION (ÉDUC, ES) ====
====MESURE 14 : ASSURER LA LIBÉRATION DE DONNÉES OUVERTES ET FAVORISER LEUR UTILISATION (ÉDUC, ES) ====
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