Modification de Transcription de la table ronde sur les savoirs libres du 24 septembre 2015

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La salle : J'vais vous donner un exemple, qui est pas lié à la littérature scientifique, mais à la littérature générale… (avec le micro : ) un exemple qui est lié à culture générale, Radio-Canada a arrêtée d'enregistrer des concerts classiques depuis six mois, mais a sous-contracté l'enregistrement de ses concerts à une société française et on peut revoir ses concerts là si on paye le service, mais finalement on peut s'arranger si on a un compte à la bibliothèque nationale, et là on peut avoir accès au stream, au concert, alors finalement toujours par y arriver, y'a toujours des moyens d,arriver à la gratuité, mais un espèce d'effritement de cette notion-là de service public, pis de facilité d'accès, j'pense que c'est à peu près là que c'est le plus grave parce que… on a des génération montantes qui eux arrivent jusqu'à un certain point à accéder à la gratuité des contenus, mais y'a de large pan d'la population qui ont pas ces capacités là. L,exemple qu'on a eu tout à l'heure avec framasoft est assez parlant. Oui, c'est bien de faire ça, y faut'l'faire, mais qui connaît les services de framasoft. Moi au travail j'ai tenté de les proposer, tout le monde me regardait comme si j'étais un extraterrestre. Donc y'a un peu cet effritement là qui fait qu'à un moment donné on arrive à se dire… ben y'a que le grand fournisseur de service… y'a que springner pour les articles scientifiques. Ça serait quoi le rôle de la bibliothèque nationale du Québec pour donner accès aux articles scientifiques qui sont payants. Si y sont capable de l'faire pour la grande culture classique qui est plus prise en charge par Radio-Canada par exemple, est-ce que la bibliothèque nationale pourrait comme ça acheter un accès aux sources scientifiques pour les remettre au public pour empêcher que des comme, je me rappelle plus de son nom, celui qui tentait de se suicider parce qu'y tentait de (FP : Arron Swartz) pour éviter que ce genre de choses là arrive parce que y'a vraiment un problème.  
La salle : J'vais vous donner un exemple, qui est pas lié à la littérature scientifique, mais à la littérature générale… (avec le micro : ) un exemple qui est lié à culture générale, Radio-Canada a arrêtée d'enregistrer des concerts classiques depuis six mois, mais a sous-contracté l'enregistrement de ses concerts à une société française et on peut revoir ses concerts là si on paye le service, mais finalement on peut s'arranger si on a un compte à la bibliothèque nationale, et là on peut avoir accès au stream, au concert, alors finalement toujours par y arriver, y'a toujours des moyens d,arriver à la gratuité, mais un espèce d'effritement de cette notion-là de service public, pis de facilité d'accès, j'pense que c'est à peu près là que c'est le plus grave parce que… on a des génération montantes qui eux arrivent jusqu'à un certain point à accéder à la gratuité des contenus, mais y'a de large pan d'la population qui ont pas ces capacités là. L,exemple qu'on a eu tout à l'heure avec framasoft est assez parlant. Oui, c'est bien de faire ça, y faut'l'faire, mais qui connaît les services de framasoft. Moi au travail j'ai tenté de les proposer, tout le monde me regardait comme si j'étais un extraterrestre. Donc y'a un peu cet effritement là qui fait qu'à un moment donné on arrive à se dire… ben y'a que le grand fournisseur de service… y'a que springner pour les articles scientifiques. Ça serait quoi le rôle de la bibliothèque nationale du Québec pour donner accès aux articles scientifiques qui sont payants. Si y sont capable de l'faire pour la grande culture classique qui est plus prise en charge par Radio-Canada par exemple, est-ce que la bibliothèque nationale pourrait comme ça acheter un accès aux sources scientifiques pour les remettre au public pour empêcher que des comme, je me rappelle plus de son nom, celui qui tentait de se suicider parce qu'y tentait de (FP : Arron Swartz) pour éviter que ce genre de choses là arrive parce que y'a vraiment un problème.  


'''Diane''' : J'suis désolé pour ça, de demander à la bibliothèque nationale qu'elle s'abonne à tous les grands éditeurs de ce monde, ça règle pas le problème de la production des publications scientifiques ou non scientifiques (non revissées par les pairs). C'est juste encourager ce modèle d'affaires-là. Y'a des pays, en Belgique, je crois, qu'ils évaluent les professeurs en fonction d'un porte-folio qui est à partir du dépôt universitaire. Pis c'est en général un bonne partie des université en Belgique qui ont se régime là. Alors j'pense qu'on peut s'inspirer de d'autres expériences pour importer ça ici pis s'en inspirer parce que y faut vraiment résister. C'est terrible, moi j'reçois régulièrement des invitation de la maison d'édition SAGE, et si je paye 300$ ben l'article que je leur fourni va être libre d'accès. C'est pas ça le libre accès, y faut vraiment libérer la publication. Alors c'est ça, j'veux juste mentionner ça. Maintenant, pour le savoir libre, ce n'est pas seulement les publications venant des universitaires ou des académiques, c'est les publications venant des gouvernements, des organismes autres, publics, les associations internationales et autres qui ont énormément de données, énormément de contenus et qui sont généralement difficilement accessible. L'accessibilité, ce n'est pas seulement d'être gratuit, c'est de pouvoir la réutiliser cette information là. Les données de recherche, qui coûtent très chers à recueillir, si on ne peut pas réutiliser ces données-là par d'autres chercheurs pour économiser en fin de compte, on va faire du sur place constamment, j'pense qu'y faut vraiment utiliser, voir c'qui se passe ailleurs, et peut-être aussi innover ici pour pouvoir aller plus loin. Les universités ici ont différents répertoires, dépôts institutionnels, mais c'est des silos encore, y'a pas de normes à ce niveau-là. On est pas encore rendu à ce niveau là au niveau d'la maturité. Quand on va être rendu à un niveau de maturité où on établi des normes on va pouvoir vraiment échanger les informations. Si on veut aller vers une diffusion plus sémantique, plus cognitive, va falloir arriver à ça parce qu'on est envahi… y'a une information énorme, pis Google prend le territoire de la sémantique, alors il faut vraiment travailler très fort à ce niveau là. Je pense c'est avec les expériences, les initiatives qu'on a un peu partout… ben faut être ensemble maintenant, passer à un autres étapes de maturité.
Diane''' : J'suis désolé pour ça, de demander à la bibliothèque nationale qu'elle s'abonne à tous les grands éditeurs de ce monde, ça règle pas le problème de la production des publications scientifiques ou non scientifiques (non revissées par les pairs). C'est juste encourager ce modèle d'affaires-là. Y'a des pays, en Belgique, je crois, qu'ils évaluent les professeurs en fonction d'un porte-folio qui est à partir du dépôt universitaire. Pis c'est en général un bonne partie des université en Belgique qui ont se régime là. Alors j'pense qu'on peut s'inspirer de d'autres expériences pour importer ça ici pis s'en inspirer parce que y faut vraiment résister. C'est terrible, moi j'reçois régulièrement des invitation de la maison d'édition SAGE, et si je paye 300$ ben l'article que je leur fourni va être libre d'accès. C'est pas ça le libre accès, y faut vraiment libérer la publication. Alors c'est ça, j'veux juste mentionner ça. Maintenant, pour le savoir libre, ce n'est pas seulement les publications venant des universitaires ou des académiques, c'est les publications venant des gouvernements, des organismes autres, publics, les associations internationales et autres qui ont énormément de données, énormément de contenus et qui sont généralement difficilement accessible. L'accessibilité, ce n'est pas seulement d'être gratuit, c'est de pouvoir la réutiliser cette information là. Les données de recherche, qui coûtent très chers à recueillir, si on ne peut pas réutiliser ces données-là par d'autres chercheurs pour économiser en fin de compte, on va faire du sur place constamment, j'pense qu'y faut vraiment utiliser, voir c'qui se passe ailleurs, et peut-être aussi innover ici pour pouvoir aller plus loin. Les universités ici ont différents répertoires, dépôts institutionnels, mais c'est des silos encore, y'a pas de normes à ce niveau-là. On est pas encore rendu à ce niveau là au niveau d'la maturité. Quand on va être rendu à un niveau de maturité où on établi des normes on va pouvoir vraiment échanger les informations. Si on veut aller vers une diffusion plus sémantique, plus cognitive, va falloir arriver à ça parce qu'on est envahi… y'a une information énorme, pis Google prend le territoire de la sémantique, alors il faut vraiment travailler très fort à ce niveau là. Je pense c'est avec les expériences, les initiatives qu'on a un peu partout… ben faut être ensemble maintenant, passer à un autres étapes de maturité.


Animateur : M. Nkoudou (?), est-ce que vous auriez quelque chose à rajouter, parce que je vois que vous êtes en train de faire votre thèse sur ces sujets en Afrique francophone, je suis sûr que vous avez quelque chose à dire là-dessus.
Animateur : M. Nkoudou (?), est-ce que vous auriez quelque chose à rajouter, parce que je vois que vous êtes en train de faire votre thèse sur ces sujets en Afrique francophone, je suis sûr que vous avez quelque chose à dire là-dessus.


Nkoudou : Oui, c'est que les réalités sont différentes. Je suis d'accord avec (?) y disait que l'accessibilité c'est pas forcément la gratuité, mais en Afrique vous voyez, c'est toute une autre réalité, l'accessibilité c'est lié à la gratuité, parce que ne serait-ce que la carte de crédit en ligne, la carte de crédit quand on demande de payer pour avoir accès, même si l'article coûte seulement un dollars, nous n'avons pas cette possibilité là. Face à cette barrière, on ne peut pas bénéficier de tout ce qui est disponible, même si c'est à vil prix. Puis les outils de diffusion du savoir aussi, parce que moi, je passe à la deuxième question… je pense que c'est mitigé au niveau de l'Afrique, c'est mystifié même, parce que d'un côté les enseignants trouvent que publier en libre accès ou bien mettre des documents en libre accès c'est se faire plagier, c'est ne pas être reconnu par la communauté internationale… la passation des grades et tout. D'un autre côté, les étudiants pensent que les travaux en libre accès sont de basse qualité… et en plus il n'y a pas de politique par rapport au dépôt institutionnel : en Afrique francophone nous (en) avons répertorié sept sur tous les dix-neuf pays francophones; sept qui « fonctionnent » entre guillemets. Nous sommes sûr que trois fonctionnent pratiquement. Face à toutes ces difficultés, je pense que… je le répète, nous évoluons à deux vitesses. Ici c'est autre chose, la façon de travailler, la façon d'avoir accès aux informations, c'est simple, mais chez nous c'est pas le cas. Donc si y faut parler vraiment de l'espace francophone, ce serait un peu biaisé de considérer le cas québécois et essayer de l'élargir sur la francophonie.
Nkoudou! : Oui, c'est que les réalités sont différentes. Je suis d'accord avec (?) y disait que l'accessibilité c'est pas forcément la gratuité, mais en Afrique vous voyez, c'est toute une autre réalité, l'accessibilité c'est lié à la gratuité, parce que ne serait-ce que la carte de crédit en ligne, la carte de crédit quand on demande de payer pour avoir accès, même si l'article coûte seulement un dollars, nous n'avons pas cette possibilité là. Face à cette barrière, on ne peut pas bénéficier de tout ce qui est disponible, même si c'est à vil prix. Puis les outils de diffusion du savoir aussi, parce que moi, je passe à la deuxième question… je pense que c'est mitigé au niveau de l'Afrique, c'est mystifié même, parce que d'un côté les enseignants trouvent que publier en libre accès ou bien mettre des documents en libre accès c'est se faire plagier, c'est ne pas être reconnu par la communauté internationale… la passation des grades et tout. D'un autre côté, les étudiants pensent que les travaux en libre accès sont de basse qualité… et en plus il n'y a pas de politique par rapport au dépôt institutionnel : en Afrique francophone nous (en) avons répertorié sept sur tous les dix-neuf pays francophones; sept qui « fonctionnent » entre guillemets. Nous sommes sûr que trois fonctionnent pratiquement. Face à toutes ces difficultés, je pense que… je le répète, nous évoluons à deux vitesses. Ici c'est autre chose, la façon de travailler, la façon d'avoir accès aux informations, c'est simple, mais chez nous c'est pas le cas. Donc si y faut parler vraiment de l'espace francophone, ce serait un peu biaisé de considérer le cas québécois et essayer de l'élargir sur la francophonie.


Animateur : Je rebondi à ce que vous dites, Monsieur Nkoudou, et je me tourne vers les membres de notre panel, notre table rectangulaire, la question qui est intéressante c'est savoir que si l'information est gratuite, elle est de basse qualité… bon ça c'est d'après les résultats en Afrique, est-ce qu'au Canada, au Québec, ailleurs… est-ce qu'on a… Vincent…
Animateur : Je rebondi à ce que vous dites, Monsieur Nkoudou, et je me tourne vers les membres de notre panel, notre table rectangulaire, la question qui est intéressante c'est savoir que si l'information est gratuite, elle est de basse qualité… bon ça c'est d'après les résultats en Afrique, est-ce qu'au Canada, au Québec, ailleurs… est-ce qu'on a… Vincent…
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