« Discussion:Consultation sur le Plan global de gouvernance numérique ouverte et intelligente du PLQ (octobre 2014) » : différence entre les versions

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(Un bon début, mais des axes manquants)
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Soyez précis dans votre communication : autant que possible, indiquez quel(s) point(s) du plan vous commentez exactement.
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== Un bon début, mais des axes manquants ([[Utilisateur:Mathieugp|MATHIEU GAUTHIER-PILOTE]]) ==
En première analyse, je qualifierais le document de «bon début». En effet, il contient à mon avis l'essentiel des mesures permettant de donner effet à l'engagement de 2012 en faveur du «gouvernement ouvert» en plus de contenir d'autres éléments forts intéressants. Par contre, il me semble que les trois axes du plan ne couvrent pas tout le terrain que devrait couvrir un plan global (même s'il s'agit d'un premier plan) de gouvernance numérique ouverte et intelligente.
===Sur le point 1.1 en général===
L'adoption de ce point doit signifier que le gouvernement du Québec entend mettre à exécution l'engagement qu'il prenait dans la ''[http://www.donnees.gouv.qc.ca/?node=/declaration Déclaration du gouvernement du Québec]'' publiée sur son portail de données ouvertes en juin 2012.
Le Québec entrera donc vraisemblablement dans le train du [http://www.opengovpartnership.org/ Open Government Partnership] (OGP) en 2015. On s'attend donc à des plans d'action élaborés de manière participative et des rapports annuels indépendants permettant une véritable reddition des comptes. On s'attend également à ce que Québec mette les bouchées doubles pour se hisser rapidement parmi les meilleurs. Deux idées me viennent en tête à ce sujet :
# Le Québec devrait s'associer à la France et d'autres États francophones pour internationaliser et localiser le site opengovpartnership.org (le site est présentement en anglais et en espagnol seulement)
# Le Québec devrait s'associer à d'autres États fédérés du monde afin que les plans d'actions et rapports des États qui sont membres d'une fédération soient publiés sur le site opengovpartnership.org
Aussi, le point 1.1 mentionne «un secrétariat à la gouvernance numérique ouverte et intelligente relevant directement du premier ministre du Québec» et «un poste de commissaire à la gouvernance numérique ouverte et intelligente, relevant du bureau du Vérificateur général du Québec». Il faudrait également quelque chose comme un ''Conseil supérieur du numérique'' capable d'émettre des avis de façon indépendante.
===Sur le point 1.1.f.i en particulier===
Il serait important de planifier le développement d'indicateurs permettant de mesurer le progrès du libre au sein des organismes publics. Par exemple:
* Part des licences libres par rapport aux licences en général
* Part des contrats de service en logiciel libre rapport à l'ensemble
* Part des documents en accès libre par rapport aux documents en général
* Part des données et documents publiés dans des formats libres/ouverts par rapport à l'ensemble
* etc.
===Sur le point 1.2===
Ce point est crucial, mais curieusement il n'est pas du tout développé et il semble assez mal s'insérer comme simple sous-point du point 1. N'est-ce pas plutôt digne d'être considéré comme un axe en soit?
===Sur le point 1.3===
Très bien. Reste à préciser les sommes qui seront engagées dans l'expertise interne et le rôle du [http://www.cspq.gouv.qc.ca/a-propos-du-cspq/centre-dexpertise-en-logiciel-libre/ Centre d'expertise en logiciel libre] (CELL) dans la réalisation de ces objectifs. Peut-être un CELL au mandat élargi et surtout mieux financé et libre d'opérer?
===Sur le point 1.4===
«Une pondération favorisant le logiciel libre» semble une bonne idée, mais il faudrait savoir de quoi il est question exactement. Dans ''[http://facil.qc.ca/files/l-informatique-libre-dans-une-grande-metropole-12-jan-2014.pdf L'informatique libre dans une grande métropole]'', FACIL attire l'attention sur la législation italienne comme modèle à suivre. Un autre document très pertinent sur le sujet est ''[https://joinup.ec.europa.eu/elibrary/document/guideline-public-procurement-open-source-software Guideline on public procurement of Open Source Software]'', aux pages 32 à 44. (Quantités d'autres documents forts utiles se trouvent dans la [https://joinup.ec.europa.eu/elibrary/all e-Library] de Joinup, la plateforme collaborative de la Commission européenne.)
===Sur le point 2.1===
Il manque ici des précisions sur la nature des retombés collectives du «concours d’envergure de type marathon de programmation». Il est important de préciser que les retombés collectives tangibles doivent être code source, des données, des documents et autres ressources numériques ''sous licence libre''. La maîtrise des nouveaux logiciels ou logiciels améliorés par les marathons implique de la formation destinée aux citoyen(ne)s ordinaires, aux fonctionnaires, etc. Des ressources éducatives libres devraient donc également être produites.
===Sur le point 2.2===
L'éducation au libre et à la démocratie ouverte devrait faire partie d'un axe général sur l'éducation. Les besoins vont très au delà de l'amélioration de la «fibre innovante».
===Sur le point 2.6===
Il faudrait un point c sur l'innovation au service de la protection de l'environnement, de la lutte à la pauvreté et en général du développement de l'économie solidaire, écologique et démocratique dont le 21e siècle a besoin.
===Sur l'axe 3===
Comme le dit le préambule, les points de l'axe 3 n'ont pas vraiment de liens entre eux, mais plusieurs sont intéressants. Pour ce qui est de la résolution générale sur la modernisation des façons de faire de l’État dans l’accomplissement de ses diverses missions, il y aurait matière à beaucoup de développement. FACIL s'est déjà exprimé par écrit sur plusieurs aspects de la question :
# La plupart des demandes jointes au ''[[Bilan des actions du gouvernement du Québec en matière d'informatique libre]]'' (2012-2013) sont toujours pertinentes.
# L'''[http://facil.qc.ca/files/rapport-activite-mission-seao-nov-2013.pdf Évaluation du SEAO du Québec d'après les Directives sur l'ouverture des données des marchés publics de la Sunlight Foundation]''
# Dans ''[http://facil.qc.ca/files/l-informatique-libre-dans-une-grande-metropole-12-jan-2014.pdf L'informatique libre dans une grande métropole]'', FACIL suggère de s'inspirer de la stratégie de UK Digital.
# Les conclusions de la [[Méga demande d'accès à l'information du 21 février 2014|méga demande d'accès à l'information effectuée par FACIL le 20 février 2014]] sont toujours d'actualité.
--[[Utilisateur:Mathieugp|Mathieugp]] ([[Discussion utilisateur:Mathieugp|discussion]]) 11 novembre 2014 à 23:26 (EST)

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Soyez précis dans votre communication : autant que possible, indiquez quel(s) point(s) du plan vous commentez exactement.


Un bon début, mais des axes manquants (MATHIEU GAUTHIER-PILOTE)

En première analyse, je qualifierais le document de «bon début». En effet, il contient à mon avis l'essentiel des mesures permettant de donner effet à l'engagement de 2012 en faveur du «gouvernement ouvert» en plus de contenir d'autres éléments forts intéressants. Par contre, il me semble que les trois axes du plan ne couvrent pas tout le terrain que devrait couvrir un plan global (même s'il s'agit d'un premier plan) de gouvernance numérique ouverte et intelligente.

Sur le point 1.1 en général

L'adoption de ce point doit signifier que le gouvernement du Québec entend mettre à exécution l'engagement qu'il prenait dans la Déclaration du gouvernement du Québec publiée sur son portail de données ouvertes en juin 2012.

Le Québec entrera donc vraisemblablement dans le train du Open Government Partnership (OGP) en 2015. On s'attend donc à des plans d'action élaborés de manière participative et des rapports annuels indépendants permettant une véritable reddition des comptes. On s'attend également à ce que Québec mette les bouchées doubles pour se hisser rapidement parmi les meilleurs. Deux idées me viennent en tête à ce sujet :

  1. Le Québec devrait s'associer à la France et d'autres États francophones pour internationaliser et localiser le site opengovpartnership.org (le site est présentement en anglais et en espagnol seulement)
  2. Le Québec devrait s'associer à d'autres États fédérés du monde afin que les plans d'actions et rapports des États qui sont membres d'une fédération soient publiés sur le site opengovpartnership.org

Aussi, le point 1.1 mentionne «un secrétariat à la gouvernance numérique ouverte et intelligente relevant directement du premier ministre du Québec» et «un poste de commissaire à la gouvernance numérique ouverte et intelligente, relevant du bureau du Vérificateur général du Québec». Il faudrait également quelque chose comme un Conseil supérieur du numérique capable d'émettre des avis de façon indépendante.

Sur le point 1.1.f.i en particulier

Il serait important de planifier le développement d'indicateurs permettant de mesurer le progrès du libre au sein des organismes publics. Par exemple:

  • Part des licences libres par rapport aux licences en général
  • Part des contrats de service en logiciel libre rapport à l'ensemble
  • Part des documents en accès libre par rapport aux documents en général
  • Part des données et documents publiés dans des formats libres/ouverts par rapport à l'ensemble
  • etc.

Sur le point 1.2

Ce point est crucial, mais curieusement il n'est pas du tout développé et il semble assez mal s'insérer comme simple sous-point du point 1. N'est-ce pas plutôt digne d'être considéré comme un axe en soit?

Sur le point 1.3

Très bien. Reste à préciser les sommes qui seront engagées dans l'expertise interne et le rôle du Centre d'expertise en logiciel libre (CELL) dans la réalisation de ces objectifs. Peut-être un CELL au mandat élargi et surtout mieux financé et libre d'opérer?

Sur le point 1.4

«Une pondération favorisant le logiciel libre» semble une bonne idée, mais il faudrait savoir de quoi il est question exactement. Dans L'informatique libre dans une grande métropole, FACIL attire l'attention sur la législation italienne comme modèle à suivre. Un autre document très pertinent sur le sujet est Guideline on public procurement of Open Source Software, aux pages 32 à 44. (Quantités d'autres documents forts utiles se trouvent dans la e-Library de Joinup, la plateforme collaborative de la Commission européenne.)

Sur le point 2.1

Il manque ici des précisions sur la nature des retombés collectives du «concours d’envergure de type marathon de programmation». Il est important de préciser que les retombés collectives tangibles doivent être code source, des données, des documents et autres ressources numériques sous licence libre. La maîtrise des nouveaux logiciels ou logiciels améliorés par les marathons implique de la formation destinée aux citoyen(ne)s ordinaires, aux fonctionnaires, etc. Des ressources éducatives libres devraient donc également être produites.

Sur le point 2.2

L'éducation au libre et à la démocratie ouverte devrait faire partie d'un axe général sur l'éducation. Les besoins vont très au delà de l'amélioration de la «fibre innovante».

Sur le point 2.6

Il faudrait un point c sur l'innovation au service de la protection de l'environnement, de la lutte à la pauvreté et en général du développement de l'économie solidaire, écologique et démocratique dont le 21e siècle a besoin.

Sur l'axe 3

Comme le dit le préambule, les points de l'axe 3 n'ont pas vraiment de liens entre eux, mais plusieurs sont intéressants. Pour ce qui est de la résolution générale sur la modernisation des façons de faire de l’État dans l’accomplissement de ses diverses missions, il y aurait matière à beaucoup de développement. FACIL s'est déjà exprimé par écrit sur plusieurs aspects de la question :

  1. La plupart des demandes jointes au Bilan des actions du gouvernement du Québec en matière d'informatique libre (2012-2013) sont toujours pertinentes.
  2. L'Évaluation du SEAO du Québec d'après les Directives sur l'ouverture des données des marchés publics de la Sunlight Foundation
  3. Dans L'informatique libre dans une grande métropole, FACIL suggère de s'inspirer de la stratégie de UK Digital.
  4. Les conclusions de la méga demande d'accès à l'information effectuée par FACIL le 20 février 2014 sont toujours d'actualité.

--Mathieugp (discussion) 11 novembre 2014 à 23:26 (EST)