« Comité FACIL Politique/rapport annuel 2014-2015 » : différence entre les versions

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FACIL a participé à la troisième édition l'événement Hackons la corruption qui se déroulait à la Grande Bibliothèque le samedi 6 décembre 2014. Plusieurs choses sont ressorties de cet événement, notamment un indice de qualité des données (IQD), une mise à jour du rapport d'évaluation du SEAO du Québec, un nouveau rapport sur la divulgation de l'information sur le lobbyisme au Québec et une pétition pour la libération des données du Registre des lobbyistes du Québec et du Registre des entreprises du Québec :
FACIL a participé à la troisième édition l'événement Hackons la corruption qui se déroulait à la Grande Bibliothèque le samedi 6 décembre 2014. Plusieurs choses sont ressorties de cet événement, notamment un indice de qualité des données (IQD), une mise à jour du rapport d'évaluation du SEAO du Québec, un nouveau rapport sur la divulgation de l'information sur le lobbyisme au Québec et une pétition pour la libération des données du Registre des lobbyistes du Québec et du Registre des entreprises du Québec :


* [http://hackonslacorruption.org/indice-qualite-donnees-iqd/ Indice de qualité des données (IQD)]
* [https://sites.google.com/site/do101mtl/seao/iqd Indice de qualité des données (IQD)]
* [[Évaluation du SEAO du Québec d'après les Directives sur l'ouverture des données des marchés publics de la Sunlight Foundation : mise à jour de 2014]]
* [[Évaluation du SEAO du Québec d'après les Directives sur l'ouverture des données des marchés publics de la Sunlight Foundation : mise à jour de 2014]]
* [[Évaluation de la divulgation de l'information sur le lobbyisme au Québec d'après les directives de la Sunlight Foundation]]
* [[Évaluation de la divulgation de l'information sur le lobbyisme au Québec d'après les directives de la Sunlight Foundation]]
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== Déclaration commune et conférence de presse de février 2015 ==
== Déclaration commune et conférence de presse de février 2015 ==


À la fin de 2014, FACIL s'associe une seconde fois au Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) dans le dossier de la mauvaise gestion des projets informatiques financés par le public, communément appelé le «bordel informatique». Ensemble, ces deux organismes entreprennent de former un regroupement ''had hoc'' pour demander publiquement que le gouvernement du Québec mette sur pied une enquête sur l'informatique au sein de l'État québécois. Le regroupement de 16 organismes de la société civile (plus tard 17) a publié une ''Déclaration commune'', qu'il a dévoilé en conférence de presse à Québec le 13 février 2015.
À la fin de 2014, FACIL s'associe une seconde fois au Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) dans le dossier de la mauvaise gestion des projets informatiques financés par le public, communément appelé le «bordel informatique». Ensemble, ces deux organismes entreprennent de former un regroupement ''had hoc'' pour demander publiquement que le gouvernement du Québec mette sur pied une enquête sur l'informatique au sein de l'État québécois. Le regroupement de 16 organismes de la société civile (plus tard 17) a publié une ''Déclaration commune'', qu'il a dévoilé en conférence de presse à Québec le 13 février 2015 :


Les partis d'opposition de l'Assemblée nationale du Québec émettent tous un communiqué par lequel ils endossent la demande d'enquête.
* [http://facil.qc.ca/fr/informatique-au-gouvernement-un-collectif-r%C3%A9clame-une-enqu%C3%AAte-publique Communiqué - Informatique au gouvernement. Un collectif réclame une enquête publique ]
* [http://facil.qc.ca/fr/d%C3%A9claration-commune-du-13-f%C3%A9vrier-2015 Demande d’enquête sur l’informatique au gouvernement du Québec : déclaration commune de 16 groupes de la société civile, le 13 février 2015]
* [http://facil.qc.ca/fr/conf%C3%A9rence-de-presse-du-13-f%C3%A9vrier-2015 Conférence de presse du 13 février 2015 : un collectif réclame une enquête publique sur l'informatique au gouvernement du Québec]


La couverture de presse est assez bonne, sauf le focus sur de certains médias sur le crime organisé, malgré toutes les insistances du regroupement sur le fait que l'enquête demandée doit traiter de tous les problèmes de l'informatique, pas seulement celui des cas de collusion et de corruption.
Les trois partis d'opposition de l'Assemblée nationale du Québec (PQ, CAQ, QS) émettent tous un communiqué par lequel ils endossent la demande d'enquête. C'est un changement de position pour le PQ seulement, car les deux autres partis s'étaient déjà exprimés publiquement pour une enquête publique.


Des répercussions immédiates se font sentir dans les programmes de deux candidats à la chefferie du Parti québécois : Alexandre Cloutier et Pierre Karl Péladeau.
La couverture de presse est assez bonne, sauf le focus sur de certains médias sur le crime organisé, malgré toutes les insistances du regroupement sur le fait que l'enquête demandée doit traiter de tous les problèmes de l'informatique, pas seulement celui des cas de collusion et de corruption. La ''Déclaration commune'' énumère au moins huit (8) questions à traiter dans le cadre de l'enquête demandée. Pierrot Péladeau a fait un [http://www.journaldemontreal.com/2015/02/18/tableau-des-raisons-pour-une-enquete-publique-sur-linformatique-a-quebec tableau détaillée] de toutes les raisons de vouloir une enquête publique.
 
Des répercussions immédiates de notre geste se font sentir dans les programmes de deux candidats à la chefferie du Parti québécois : Alexandre Cloutier et Pierre Karl Péladeau. Le premier tient un point de presse le 24 février 2015 pour dévoiler les grandes lignes d'une [http://alexandrecloutier.com/pour-une-politique-nationale-du-numerique/ Politique nationale du numérique] et le second ajoute une «Stratégie numérique» au point 7 à sa [http://pkp2015.quebec/wp-content/uploads/2015/03/plateforme-economie.pdf plateforme économique].
 
Le ministre Coiteux répond de différentes manières : d'abord en niant l'utilité d'une enquête publique et en affirmant que l'Unité permanente anticorruption (UPAC) fait bien son travail, ensuite en donnant des mandats particuliers d'enquête à l'UPAC et au Vérificateur général du Québec, puis plus récemment en avril 2015 en créant un Conseil consultatif québécois des technologies de l'information (TI) composé de 16 groupes, dont aucun ne fait partie de notre regroupement. Bref, on manœuvre pour éviter ou retarder la tenue d'une véritable enquête publique, d'une véritable démarche ouverte à tous et toutes, qui devra bien venir de toute façon si le premier ministre Couillard veut réussir son Plan global de gouvernance numérique et intelligente... Notons que pendant que le ministre Coiteux manœuvre, le ministre Fournier, responsable de la réforme de l'accès à l'information, présente d'excellentes orientations gouvernementales sur la question et annonce une consultation publique. On aurait intérêt à se parler un peu plus au sein du cabinet ?


== Coalition «Protégeons notre vie privée» ==
== Coalition «Protégeons notre vie privée» ==
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