« Élections générales québécoises de 2018 : enjeux et défis du numérique » : différence entre les versions

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* 2.5 Cinquième chantier : réussir la transition numérique (p. 31-34)    <br>''La transition vers la société numérique est aujourd’hui un enjeu dans toutes les sociétés. Elle a déjà des répercussions dans tous les domaines d’activité et auprès de chacune et de chacun d’entre nous. L’avenir de l’économie québécoise repose largement sur notre capacité à éviter les écueils créés par le bouleversement en cours et à tirer parti des occasions qu’il nous offre. On dit que la transition numérique représente la quatrième phase de la révolution industrielle après la mécanisation, l’électrification et l’informatisation. En fait, la numérisation transforme, fusionne, connecte  et  géolocalise  diverses  facettes  de  notre  quotidien.  D’immenses  bouleversements sont en cours et d’autres, souvent imprévisibles, surviendront.''    <br> ''Malgré des avancées importantes, le Québec doit s’assurer que toutes les Québécoises et tous les Québécois aient accès au monde numérique qui se dessine jour après jour. Nous devons maintenant faire les gestes qui nous permettront d’être un chef de file dans cette transition.''    <br> ''Malheureusement, encore aujourd’hui, l’État fédéral a la compétence constitutionnelle  pour intervenir dans tous les domaines où la constitution est muette. Notre capacité d’agir en fonction de nos besoins et de nos intérêts en est lourdement limitée. Tant que nous ne serons pas un pays indépendant, tant que nous n’aurons pas récupéré la maîtrise des télécommunications sur notre territoire, il sera difficile de réaliser un véritable virage numérique avec cohérence. Mais cela ne doit pas nous empêcher d’agir maintenant.''    <br> ''Il y a des risques liés à la mutation en cours. Il faut les gérer avec attention et ouverture. Un de ceux-ci est le danger de créer une fracture entre les régions, les entrepreneurs, les travailleurs, les personnes qui maîtrisent plus ou moins ce nouveau langage, cette nouvelle technologie ou encore celles qui, pour des raisons sociales ou économiques, sont plus ou moins en mesure de s’offrir les nouveaux instruments de communication et l’accès aux services pour les utiliser.''      <br> ''Pour limiter ce risque et pour tirer profit des occasions que nous offre la mutation actuelle, le Québec doit faire de la transition au numérique un grand chantier national fondé sur la transparence et la concertation. Il doit s’assurer que tous puissent collaborer et participer à ce chantier.''    <br> ''D’abord, remédier aux problèmes de gouvernance''    <br> ''Pour que le chantier numérique porte ses fruits, il faut lui donner des fondations solides.''    <br> ''Après quinze ans de régime libéral, la gestion des contrats informatiques par le gouvernement du Québec fait l’objet de critiques au sujet de  dépassements de coûts, de contrats de gré à gré à l’éthique douteuse, de services payés, mais non rendus. Le Parti Québécois juge qu’il est nécessaire de faire la lumière sur cette situation grave qui mine la  transition  numérique  du Québec. À cette fin, il s’engage à :''    <br> ''1) Mettre sur pied une commission d’enquête sur la gestion des contrats informatiques par le gouvernement du Québec;''    <br> ''2) Faire  rapidement un bilan de la situation de la transition numérique du Québec. '' (ce point sur la transition numérique se poursuit jusqu'à la page 34 du [https://pq.org/wp-content/uploads/2017/12/programme-octobre2017.pdf programme], détaillant de nombreuses mesures.)
* 2.5 Cinquième chantier : réussir la transition numérique (p. 31-34)    <br>''La transition vers la société numérique est aujourd’hui un enjeu dans toutes les sociétés. Elle a déjà des répercussions dans tous les domaines d’activité et auprès de chacune et de chacun d’entre nous. L’avenir de l’économie québécoise repose largement sur notre capacité à éviter les écueils créés par le bouleversement en cours et à tirer parti des occasions qu’il nous offre. On dit que la transition numérique représente la quatrième phase de la révolution industrielle après la mécanisation, l’électrification et l’informatisation. En fait, la numérisation transforme, fusionne, connecte  et  géolocalise  diverses  facettes  de  notre  quotidien.  D’immenses  bouleversements sont en cours et d’autres, souvent imprévisibles, surviendront.''    <br> ''Malgré des avancées importantes, le Québec doit s’assurer que toutes les Québécoises et tous les Québécois aient accès au monde numérique qui se dessine jour après jour. Nous devons maintenant faire les gestes qui nous permettront d’être un chef de file dans cette transition.''    <br> ''Malheureusement, encore aujourd’hui, l’État fédéral a la compétence constitutionnelle  pour intervenir dans tous les domaines où la constitution est muette. Notre capacité d’agir en fonction de nos besoins et de nos intérêts en est lourdement limitée. Tant que nous ne serons pas un pays indépendant, tant que nous n’aurons pas récupéré la maîtrise des télécommunications sur notre territoire, il sera difficile de réaliser un véritable virage numérique avec cohérence. Mais cela ne doit pas nous empêcher d’agir maintenant.''    <br> ''Il y a des risques liés à la mutation en cours. Il faut les gérer avec attention et ouverture. Un de ceux-ci est le danger de créer une fracture entre les régions, les entrepreneurs, les travailleurs, les personnes qui maîtrisent plus ou moins ce nouveau langage, cette nouvelle technologie ou encore celles qui, pour des raisons sociales ou économiques, sont plus ou moins en mesure de s’offrir les nouveaux instruments de communication et l’accès aux services pour les utiliser.''      <br> ''Pour limiter ce risque et pour tirer profit des occasions que nous offre la mutation actuelle, le Québec doit faire de la transition au numérique un grand chantier national fondé sur la transparence et la concertation. Il doit s’assurer que tous puissent collaborer et participer à ce chantier.''    <br> ''D’abord, remédier aux problèmes de gouvernance''    <br> ''Pour que le chantier numérique porte ses fruits, il faut lui donner des fondations solides.''    <br> ''Après quinze ans de régime libéral, la gestion des contrats informatiques par le gouvernement du Québec fait l’objet de critiques au sujet de  dépassements de coûts, de contrats de gré à gré à l’éthique douteuse, de services payés, mais non rendus. Le Parti Québécois juge qu’il est nécessaire de faire la lumière sur cette situation grave qui mine la  transition  numérique  du Québec. À cette fin, il s’engage à :''    <br> ''1) Mettre sur pied une commission d’enquête sur la gestion des contrats informatiques par le gouvernement du Québec;''    <br> ''2) Faire  rapidement un bilan de la situation de la transition numérique du Québec. '' (ce point sur la transition numérique se poursuit jusqu'à la page 34 du [https://pq.org/wp-content/uploads/2017/12/programme-octobre2017.pdf programme], détaillant de nombreuses mesures.)
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* Le 15 septembre le PQ a dévoilé un document synthétisant ses engagements sur le numérique et la technologie<ref>https://pq.org/revolution-numerique/</ref> :  <br>  ''- Mettre le Québec sur le chemin de l’identité numérique, en permettant à toute personne d’interagir avec l’État de manière totalement numérique, sans papiers''  <br>  ''- Créer un conseil national du numérique, qui serait formé de représentants reconnus de l’ensemble des secteurs d’activité et de la société civile'' <br>  ''- Se doter d’une véritable politique de développement du logiciel libre'' <br>  ''- Mettre en œuvre un grand chantier de numérisation des produits intelligents développés et manufacturés par les entreprises québécoises, et appuyer d’autres secteurs prioritaires que sont : l’État sans papiers, le logiciel libre, la télémédecine, les consultations médicales à distance,  l’agriculture robotisée et les avancées de la biométrie animale à distance, le commerce et la culture en ligne, l’apprentissage de masse à distance (MOOC Multiple Open Online Courses), le télétravail et toutes les innovations qu’apporte le numérique pour chacune des dimensions sociétales, économiques et ministérielles.'' <br>  ''- En matière de « chaînes de blocs », adopter une stratégie favorisant le développement de l’économie québécoise'' <br>  ''- Doter le Québec de ses propres « fermes » de serveurs gouvernementaux, afin d’assurer sa pleine souveraineté en matière de données publiques gouvernementales'' <br>  ''- Créer un institut de recherche réunissant les plus grands cerveaux informatiques universitaires du Québec et de nombreux collaborateurs'' <br>  ''- Obliger les grosses firmes informatiques qui obtiendront des contrats gouvernementaux à soustraiter l’équivalent de 10 % des montants obtenus à des firmes de plus petite taille'' <br>  ''- Nommer un ministre responsable du Numérique''
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!'''Coalition avenir Québec'''
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