« Introduction aux principes du logiciel libre » : différence entre les versions
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Version du 6 juillet 2015 à 15:27
Avant-Propos
Le texte qui suit est constitué de deux parties. La première partie explique les propriétés de deux modèles de conception et de diffusion des logiciels ; le modèle propriétaire et le modèle libre. Ces explications sont nécessaires afin de bien saisir les conséquences de ces deux modèles sur l'individu et la société numérisée. Dans la deuxième partie du texte, nous expliquerons «comment» le logiciel libre protège nos libertés individuelles, d'associations et contribue à une démocratie plus transparente. Nous tenterons aussi de souligner « pourquoi » il est important que tout le monde se préoccupe de la préservation de ces libertés.
Prologue
Un programme (ou logiciel), peu importe les tâches qu'il accomplit, est une suite de directives qui sont exécutées par l'ordinateur. Un programme d'ordinateur est en quelque sorte une recette. Dans le domaine culinaire, les recettes sont accessibles à tous, elles peuvent être partagées et adaptées aux goûts de chacun. Ce document défend le point de vue qu'il faut attribuer ces mêmes propriétés aux "recettes informatiques" ; accessibles à tous, modifiables par tous et librement distribuables.
Développement d'un logiciel
Ce qu'il faut retenir de la figure ci-dessus est qu'un logiciel est constitué de deux parties. Le code source, écrit par des programmeurs, compréhensible par les êtres humains seulement ; l'ordinateur ne peut pas exécuter les directives dans ce format. Pour exécuter un programme, le code source doit être traduit en code exécutable par un logiciel nommé compilateur. L'ordinateur de l'utilisateur se sert du code exécutable pour faire rouler le programme en question. Le format code exécutable du logiciel est à toutes fins pratiques incompréhensibles aux êtres humains.
Propriétés fondamentales du logiciel propriétaire
Dans ce modèle, la version du logiciel qui est lisible par les êtres humains, le code source, est légalement et / ou techniquement caché. Le propriétaire du logiciel attribue des licences souvent très restrictives aux utilisateurs. L'utilisateur du logiciel propriétaire ne peut pas inspecter le logiciel pour en vérifier l'intégrité ou pour l'améliorer. L'utilisateur est à la merci de la bonne foi, de la compétence et de l'éthique du propriétaire du logiciel. Le logiciel propriétaire est aussi qualifié de logiciel privateur au sens de 'privation de liberté'. Pour faire une analogie entre logiciel et voiture, dans le cas du logiciel propriétaire, il n'est pas possible d'ouvrir le capot pour y examiner la construction du moteur et encore mois pour y apporter des altérations.
Propriétés fondamentales du logiciel libre
Dans ce modèle, les logiciels sont considérés un bien commun. Comme le montre la figure, le code source original est rendu accessible à l'échelle planétaire. Un utilisateur ou une communauté peut examiner, transformer et redistribuer toutes les versions modifiées ou non d'un logiciel libre. Grâce à cette possibilité d'amélioration continue, le logiciel libre peut atteindre un niveau de fiabilité que les méthodes archaïques du modèle propriétaire n'ont jamais réussies à égaler. La possibilité d'examiner le code source assure aussi que le logiciel libre ne contient pas de fonctionnalité cachée malveillante. Si une vulnérabilité est trouvée dans un logiciel libre, toutes les communautés qui s'intéressent à ce logiciel peuvent collaborer à colmater la brèche. Le modèle libre de développement des logiciels est rendu primordial à cause de l'omniprésence de l'informatique dans nos vies et dans toutes les couches de la société. Le logiciel libre est le plus souvent publié sous licence GPL (...). Cette licence assure quatre degrés de liberté aux utilisateurs : 0. la liberté d'exécuter les programmes pour tous les usages, même les usages qui n'étaient pas ciblés lors du développement du logiciel ; 1. la liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à ses besoins ; 2. la liberté de distribuer des copies du logiciel ; 3. la liberté de modifier et de redistribuer le programme. Donc, logiciel libre [free(dom) software] désigne des logiciels qui respectent la liberté des utilisateurs. Ainsi, logiciel libre, fait référence à la liberté pas au prix.
Logiciel libre, contributeur d'une société libre
Dans certaines situations, la transparence de la technologie est indispensable au maintien d'une démocratie en santé. Voici un exemple qui touche le cœur de la société démocratique. Dans plusieurs états, le vote électronique a fait son entrée depuis de nombreuses années. Rappelons simplement que le vote électronique est rendu possible grâce à un ordinateur, modifié pour la tâche en question, qui roule un logiciel spécialisé de scrutin. Cet ordinateur spécialisé est connecté à internet dans le but de transmettre le comptage local à une machine centrale qui s'acquitte suffrage final. Si le code source de ce logiciel n'est pas ouvert alors il est impossible d'en vérifier la fiabilité et l'intégrité. Les machines de votes électroniques offrent un grand nombre d'opportunités à l'individu ou l'organisation mal intentionnée. De plus, il faut se souvenir que les programmes sont écrits par des êtres humains qui, bien sûr, ne sont pas infaillibles. Intentionnel ou non le logiciel utilisé pour le vote électronique peut contenir des failles. Par ce raisonnement, il devient évident de l'intérêt de laisser, à ceux qui le désirent, la possibilité d'examiner le code source du programme. Les exemples, où l'accès au code source est indispensable sont nombreux. Les appareils mobiles, que l'on transporte en tout temps sur soi, pourraient un jour devenir l'instrument de prédilection de l'élite dirigeante d'une société dystopique. Ces appareils permettent de compiler des informations intimes sur chaque individu. Qui possède ces informations à le pouvoir potentiel de contrôle sur l'individu et la société. L'histoire a montré de nombreuses fois qu'il ne faut pas prendre sa liberté et le droit à une vie privée pour acquises. La technologie continuera à se complexifier, mais c'est maintenant que l'on doit décider de la démocratiser en la conservant ouverte et accessible. à compléter + idées + références
Logiciel libre, un bien commun
Le logiciel libre s'inscrit dans un système d'avancement des individus par l'enrichissement collectif d'un bien commun. Comme dans d'autres systèmes de mutualisation des efforts, le logiciel libre, permet le développent de biens communs dont la qualité, la fonctionnalité et l'éthique répondent réellement aux besoins d'une société en évolution accélérée. à compléter (donner des exemples d'autres systèmes de mutualisation) + références
Logiciel libre et développement durable
https://logicielsdurables.wordpress.com/about/ http://novae.ca/actualites/2012-04/les-logiciels-libres-au-service-du-d%C3%A9veloppement-durable http://framablog.org/2010/10/20/logiciel-libre-et-developpement-durable-meme-combat/ à faire
Logiciel libre et le capital
L'écosystème du logiciel libre est vaste et diversifié. Il est aussi bien en mesure répondre aux besoins les plus communs qu'aux tâches les plus atypiques. Le logiciel libre répond aux besoins en bureautique, aux passionnés de jeux et il est même utilisé par les astronautes sur la station spatiale internationale (ISS)... [x] Aujourd'hui, le logiciel libre est utilisé à toutes les strates de la société. Partout dans le monde des citoyens, corporations et organisations communautaires utilisent, souvent exclusivement, des solutions de logiciels libres. Au Québec APELL (Association Professionnelle des Entreprises en Logiciel Libre) est une expression parmi tant d'autres de l'utilisation des logiciels libres. Ce dernier organise annuellement le Salon du logiciel libre du Québec 2015 (S2LQ). réviser + compléter + références ref : www.framasoft.net/articles3634.html www.framasoft.net/rubrique2.html
Logiciel libre et le citoyen
Les technologies de l'information ont une cote favorable dans nos sociétés, mais elles deviennent de plus en invasives. Les citoyens doivent s'impliquer dans l'établissement des règles de développement et de diffusions des outils informatiques. La technologie a toujours conféré un pouvoir démesuré à ceux qui se l'appropriait et l'histoire nous a montré que le pouvoir absolu corrompt absolument.[2] Chaque citoyen par des gestes simples et en même temps significatifs peut contribuer à une démocratie moderne et inclusive : ➢ développez vos connaissances des logiciels libres (par exemple en joignant un groupe d'utilisateurs de logiciels libres) agendadulibre.qc.ca; ➢ propagez la bonne nouvelle ; informez votre entourage qu'ils n'ont pas à êtres otages des licences privatrices de libertés ; ➢ signez la pétition qui demande au gouvernement du Québec de faire une enquête publique sur l'attribution des contrats en informatique. ➢ réviser + compléter + références Médiagraphie (reste à faire)